The Darkness Side

Ayant eu une nuit assez mouvementée, voir très mouvementée, je me suis levée très tard, voir un peut trop tard ce matin. Il faut dire qu'à minuit passé, je ne dormais toujours pas car l'affreux orchestre que formaient les ronflements et les gémissements des pensionnaires était insupportable ! Cela faisait maintenant une bonne heure que j'étais debout et il était 13h. Le repas de midi était en train d'être servi à la cantine et sentant mon estomac commencer à faire son cinéma, je décidai de hâter le pas pour aller manger un petit quelque chose.

Après un délicieux repas, j'entrepris d'aller faire un petit brin de toilette puisqu'il ne faisait pas très beau. Je filai vers ma cellule. En entrant, je pris deux serviettes, une petite et une grande, des affaires de rechanges : un jean slim et taille basse ainsi qu'un Marcelle blanc puis je filai à la douche pour les femmes. Une fois là-bas, je pris une bonne bouche bien chaude pour me relaxer un peu. Je me lavais les cheveux tranquillement quand quelqu'un d'autre entra pour se doucher. Une fois ma douche finie, je me séchai le corps avant de m'habiller. Puis, j'entrepris de sécher ma longue chevelure blonde et ondulée. 20 minutes plus tard, j'étais prête et toute propre.

J'étais en train de plier mes affaires lorsqu'une autre personne entra. Il ne fallut pas longtemps pour savoir qui était cette personne. Avec sa voix de sorcière et ses petits ricanements, je reconnue sans la moindre difficulté Rosalia. Elle venait de sortir des douches des mecs car elle en avait chauffé un il y a quelques minutes. On l'avait entendu gueuler d'ici. Cette fille me faisait vomir. Elle était le toutou de Stark. On aurait pu devenir amie si elle n'avait pas choisi le camp des corrompues. On aurait été de très bonnes alliées dans cette bataille. Mais non. Madame avait décidé d'être au service de Sa Majesté Le Docteur Stark, le savant fou.

- Oh si ce n'est pas ma chère et tendre Louise ! Alors la vie ça va ?

Pourquoi est-ce-qu'elle me posait cette question ? Elle n'en avait rien à foutre de moi et de ma vie et c'était réciproque. Plus elle était loin de moi, mieux je me portais. Je me retournai et elle était face à moi. Je la regardais droit dans les yeux. Cette flamme qui brûlait dans ses iris était celle des corrompus. Son parfum m'enivra en quelques secondes et je retournai à mes affaires. Cette fille ne m'intéressait pas le moins du monde et je ne voyais pas pourquoi je devais perdre mon temps à parler avec elle. De toute façon, on savait, aussi bien l'une que l'autre, comment cela allait se finir : en bagarre.

- Tu as toujours ce si beau visage... Ce serait vraiment dommage qu'un jour quelqu'un l'abîme... N'est-ce pas ?

- Qu'est-ce-que tu me veux Rosalia ? Si tu es jalouse juste parce que j'ai un beau visage, ce n'est pas mon problème, c'est le tien. Moi, je le vis très bien, dis-je en me retournant, faisant voler mes longs cheveux au passage. Je la regardai droit dans les yeux, les poings serrés contre moi. Tu peux pas me foutre la paix ne serait-ce qu'un misérable jour ? Apparemment non. Madame est trop contente et surexcitée à l'idée de me pourrir mes journées. Je n'ai pas de compte à te rendre alors maintenant, fiche moi la paix, tu veux bien ? Hum ?

Sur ces paroles, je pris mes affaires pliées dans les mains, la bouscula pour passer et me dirigeai vers la sortie. Mais au fond de moi, je savais que cette discussion ne s'arrêtera pas là ...

The Darkness Side

Et j'avais encore eu raison avec Rosalia. Elle n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Rosalia était une de ses filles corrompues qui adoraient jouer au chat et à la souris avec ceux qui croyaient en une possible liberté. Et je faisais partie de ces derniers. Je croyais, et je le savais, il y avait une liberté à trouver. Même si elle était cachée au fin fond de l'institut et même si je devais y laisser ma peau, je la trouverai ! Bref, passons.

Alors que j'étais en train de partir, je regardai derrière moi. Plus rien. Rosalia était partie. Mais où ? Et bien je la retrouvai en face de moi. Elle était réapparut comme ça, sans le moindre bruit qu'elle me fit sursauter. Par réflexe, et dieu sait si j'en ai, je reculai de deux pas en arrière, faisant tomber mes affaires pliées. Rosalia pouffa de rire, comme à son habitude.

[color:6747=#cc99ff-]Allez Louise reste avec moi ! Avoir de la compagnie dans les douches c'est toujours marrant !

Rosalia et ses envies de sexes. C'était tout elle ! Personnellement, ça ne m'intéresse pas vraiment ce genre de chose, surtout avec des filles, encore moins avec Rosalia. Rien que le fait de la voir devant moi était juste insupportable mais de là à imaginer qu'elle me touche dans les coins était de l'ordre du cauchemar ou du fictif. Je n'avais pas envie de m'aventurer sur ce terrain très glissant où je sais que Rosalia allait gagner.

- Ecoute-moi, ma belle, dis-je en l'attrapant par l'entre-jambe. Je ne veux pas te décevoir donc je répondrais non à tes avances.

Après ce discours assez chaud, je lui pris la joue et la lui lécha sensuellement avec de lui mordre l'oreille. Je ne savais pas de que ressentais Rosalia mais à en croire ce que je voyais, elle adorait ce que je lui faisais. Je ne savais pas où cela allait nous mener mais maintenant que j'avais mis un pied dedans, je ne pouvais pas en ressortir aussitôt.

The Darkness Side

Je savais que le fait de mordre son oreille la ferait réagir mais pas de cette façon. Je ne savais pas Rosalia pouvait pleurer. Je pensais qu'elle ne connaissait pas le mot et le sentiment tristesse. Son oreille saignait légèrement alors que j'aurais pu continuer encore et la faire saigner encore plus. Ce geste était une petite vengeance pour la quasi-totalité des pensionnaires qui n'étaient pas de son côté. Elle leur faisait vivre un enfer chaque jour. Donc c'était de la légitime défense, qui arrivait un peut trop tard à mon goût.

Je sentis qu'elle en eu marre de se faire dominer lorsqu'elle m'agrippa le visage et me mit une gifle pour que mon regard se plonge dans le sien. Elle se mit à hurler pour que je la regarde bien en face et je pris un très gros choque lorsqu'elle me sortit cette phrase :

- Je pense que... je t'aime ! Oui, je t'aime très chère ! Tu fais battre mon cœur ma chérie.

Je la connaissais blagueuse mais là on aurait dit que c'était du sérieux. J'eus un rire nerveux lorsqu'elle balança sa phrase. Je savais qu'elle me trouvait belle mais pas au point de m'aimer. C'était une chose affreuse ! Je ne voulais pas. J'essayais de ma libérer de son emprise mais un peu tard. Elle me fit tomber en arrière et j'atterris lourdement sur le dos, étouffant un cri de douleur. Elle, elle s'accrochait à moi tel un singe à son arbre lors d'une violente tempête. Puis elle fit la chose irréparable. Elle se pencha vers moi et fourra sa langue de corrompue dans ma bouche et se mit à m'embrasser. C'était une sensation horrible et terriblement étrange. Puis elle essaya de me déshabiller en me disant de ne pas résister, chose que je fis, naturellement.

Soudain, je pris conscience que ce petit jeu avait assez duré et que je pouvais me faire violer d'une minute à l'autre. Je rassemblai mes forces et propulsa la fouteuse de merde à terre mais pas assez loin pour que je puisses quitter la pièce sans qu'elle ne me rattrape. Elle était en train de faire je ne sais quoi avec son oreille. Lorsqu'elle passa son doigt ensanglanté sur ses lèvres pour faire comme du rouge à lèvre, je compris : elle était en train de récolter du sang de son oreille. Beurk ! Dégoûtant cette fille.

- Alors, comment me trouves-tu maintenant ? Est-ce que je suis toujours aussi... belle !, dit-elle en exagérant le mot belle.

Elle commençait à me les biser. J'en avais plus qu'assez d'être sa marionnette ou jouet sexuelle ! Ça tombait toujours sur moi ce genre d'histoire. Avais-je une tête qui appelait le viol ? Je ne pense pas, mais bon. Je la regardai sous tous les angles possibles et inimaginables avant de lui répondre. Mais quoi ? La vérité ? Ou mentir ?


- Ecoute-moi, ma belle, dis-je en exagérant sur le même mot qu'elle. Tu veux que je te dises la réponse ? Tu es plus affreuse que jamais et prends ça pour un compliment. Tu devrais mettre un peu plus de sang là, fis-je en prenant du sang de son oreille et en lui étalant sur la bouche et les joues ainsi que les paupières. Là ! Voilà ! Nous y sommes : tu es parfaite ma petite Rosa.

Toutes mes phrases était prononcées avec sarcasme et avec un peu de dégoût aussi. J'avais envie de lui enfoncer mon point dans sa misérable gueule mais je me retins car je n'avais pas très envie de rester ne serait-ce qu'une seconde de plus dans cet endroit humide et chaud. Je repris mes affaires et pris la direction de la sortie. Je ne savais pas si elle allait me poursuivre jusque dans les couloirs mais avant de quitter cette pièce, je lui lançai :

- Au passage, va faire un tour à l'infirmerie, je pense que les infirmières te chouchouteront, comme d'hab !