« Qu'est-ce que tu as à me regarder p'tite salope ? »Le coup du point se plaqua sur mon nez. Je fermais les yeux, je m'étais retrouvé plaqué au mur du casier et personne dans les couloirs à part Mydsi et sa bande voulant me tuer. Oui depuis la maternelle, elle harcelait, je ne lui avais pourtant rien fait, mais ses points aimaient sûrement mon visage plutôt que quelqu'un d'autre. Peut être qu'elle essayait de me marquer pour qu'on me différencie d'Erika, où tout simplement elle était jalouse d'elle et j'étais son putchin ball. Enfin j'ai toujours été le putchin ball ... Mais si Erika ne s'en rendait pas compte et qu'elle était heureuse, j'avais réussi la mission d'être une bonne soeur jumelle. C'est vrai, elle elle me dit tout et moi je ne lui dis rien, et je ne fais rien pour l'aider, alors la meilleure façon de la rendre heureuse était de souffrir à sa place.
« Tu la sens bien la douleur là?Où il faut que j'te fasse cracher ton sang ? » Je sentais son coup de pied remplis de grosseur s'arracher sur mon ventre. Le filet de sang monta dans ma bouche, et je ne pouvais riposter. Erika devait être à sa séance photo, alors là elle devait être heureuse. Alors rien qu'à cette pensée, la douleur s'en alla aussi rapidement. Je pose mes mains au sol pour essayer de me relever, mais en vin.
« Caro' et Thylbat, amener là dans les toilettes ! » Je sentis mes cheveux s'arracher, on me tirait par là. Pense à Erika, Erika … Rien que ce nom et je pouvais être heureuse, elle était tout pour moi et je ne pourrais jamais me passer d'elle. Ça faisait maintenant quelques années que nous étions aux Etats-Unis dans le Texas, et déjà je me faisais détester, j'étais si monstrueuse ?...
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« Te voilà enfin Holly, regarde les nouvelles photos de ta sœur ! »Ma mère m'attrape par le bras, il était recouvert de bleu, tout comme l'autre et mon oeil droit qui lui était marqué d'un gros coquard.
« Comment tu as pu ?... » Ma mère avait remarqué mes blessures si rapidement, elle ne se voyait pas pourtant. Je relève la tête et fais mine que tout va bien, je sais qu'on m'a dit que ce n'est pas bien de mentir, mais là c'était obligatoire.
« J'ai trébuché et je suis tombée sur des cailloux maman ! » Lâchais-je dans un sourire. Ma mère me regarde encore effondrer du massacre avant que le téléphone fixe ne la fasse sursauter.
« Bon, toi réponds, moi je vais finir mon ragoût. » Je savais qu'il ne fallait pas discuter aux ordres de maman, alors je pris le téléphone et je le collais à mon oreille.
« Allô ? » Ce petit mot me rappelait mes origines allemandes.
« Vous êtes madame Marks ? » Que devais-je faire, maman était si préoccupée à nous faire un bon repas.
« Oui, qu'est-ce qu'il y a ? » Un silence ce fit, puis la voix grave de l'homme reprit.
« Votre fille Erika vient de tuer son patron, elle est au commissariat. » Je repose le téléphone, choqué. Que faire ? Je me tourne vers ma mère. Elle se retourne et me fixe.
« Qu'est-ce qu'il y a choupie ? » Je retiens ma respiration.
« Erika va dormir quelques temps chez ces copines, on a plein d'exam' et elle traîne avec des plus grosses têtes que moi, alors elles lui seront bien plus utiles. Je vais lui apporter ses affaires ! » Mes joues se mirent à rougir. Je prends ma respiration avant de reprendre les clefs de ma voiture et de repartir vers le commissariat.
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« Te voilà enfin Ly', heureusement que tu es tombé sur le répondeur, si c'était maman j'étais cuite ! » Je regardais ma soeur habillée comme une détenue, son air sérieux me faisait peur.
« Comment tu as su... » « Bah il suffit d'écouter la voix d'une demoiselle tremblante pour savoir que vous n'êtes pas sa mère ? » La voix grave se trouvait derrière moi. C'était un homme assez dodu, il devait faire partie de la police.
« Tu es vraiment un boulet Ly' ! » J'avais souvent entendus cette phrase pendant mon enfance. Mes amis me disaient toujours ça avant de me laisser seul pour aller voir ma petite soeur. Celle-ci se posicionne sur sa chaise comme ci elle était chez elle.
« Raconte-moi tout Erika, j'ai eu tellement peur pour toi ! » Je me jetais sur mon reflet. Elle eue un sourire. Me racontant que celui-ci voulait lui faire du mal sexuellement, je me sentis coupable d'être rassurée pour elle car on ne devrait pas être rassuré pour un mort ... Nous étions observés par l'homme à la voix grave quand la partie de moi attrapa ma main.
« Myndsi t'as encore fais du mal ? » Elle me regarda dans les yeux et j'eus le réflexe de faire miss tomate et de détourner les yeux, j'étais pas super intelligente.
« Non, je suis juste tomber dans les rochers ... » Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète pour moi, mais le mal était fait.
« C'est bon tu me la sortie deux cent fois celle là ! Tu sais Ly', on peut avoir une vie meilleures ensembles ... » Je relève ma tête laissant perler des larmes sur mon visage. Son air était tellement adorable et meurtris.
« On peut se sauver, on peut vivre mieux, est-ce que tu veux ? » Sa voix était hésitante, mais je ne voulais pas la laisser aller dans un monde inconnu sans moi, sans qu'elle ne puisse être protégée, voilà pourquoi j'étais le boulet. Des larmes apparurent sur mon visage et j'hochais doucement la tête, alors elle se leva et fis signe à l'homme à la voix grave de nous emmener.
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Voilà une semaine que j'étais ici. Dans cette espèce de maison close sans prostitué, mais avec des gens spécial. J'étais une ignorante dans un environnement dangereux, j'étais la biche dans la forêt. Prenant mon plateau de petit déjeuner, je cherchais une table pour m'installer. Il était neuf heures du matin. La cafétéria était bien remplis, mais il y avait une place avec une seule personne. Une brunette un peu plus veille que moi. M'approchant avec mon plateau, je gardais cet air timide devant moi. Je m'arrêtais devant elle. Je n'osais pas la dérangé ...
« Vas-y assis toi ! » La fille ne m'avait même pas regardé. Je posais alors silencieusement mon plateau sur la table.
Mon déjeuner se passa dans le silence jusqu'à ce que la jeune fille m'interpelle.
« Tu es la nouvelle, la soeur jumelle de la brunette qui as fait un meurtre ? » Je levais la tête en hochant de la tête, bizarrement un sourire se fit sur ses lèvres.
« Moi c'est Lilou. » Son air avait l'air gentil, tellement gentil qu'elle ose me parler. Je fis un sourire.
« Moi c'est Holly, j'espère que je ne te dérange pas ... » Elle lâcha un petit rire moqueur et je me sentis faire miss tomate.
« Non non tu ne me dérange pas ! » Lilou ... Tu as l'air tellement gentille... Merci de m'accorder de ton temps pour qu'on parle ...