« Ils ne m’ont jamais supporté. Eux. Ceux qui étaient censés m’aimer, me chérir, me protéger et m’accompagner tout au long de ma vie.. Laissez-moi vous conter l’histoire de la parfaite famille Texas.. Texas.. Ce nom que j’ai renié, ce nom que j’ai jeté, rayé de ma vie en lui préférant le nom de mon défunt mari.. Je vais vous raconter tout ça. Vous êtes prêts ? Bien.. Ma famille était le genre de famille un peu trop bourge, un peu trop parfaite pour n’avoir aucun secret. D’apparence, mes parents étaient exemplaires. Mon père, ce riche entrepreneur français qui avait épousé ma mère, une des dernières geishas du Japon. Il l’avait fait venir en France, pour vivre leur amour qui n’était que factice. Lui, il se tapait une des plus belles femmes du Japon. Elle, elle quittait sa vie trop carrée, trop millimétrée de geisha, tout en conservant un certain niveau de vie. Ils ne s’aimaient pas. Mon père voulait juste se donner une image absolument parfaite. Mathieu et Sayako. Le couple le plus bidon de la planète. Ils n’auraient jamais dû avoir le droit de se marier et encore celui d’avoir un enfant. Oui, un enfant. Moi. Avec un nom à coucher dehors. Alexian Aoki Aubry, née Texas. Je n’ai été qu’un accident. Un pur accident. Vous voyez, ma mère était belle. Et mon père était faible face à la beauté. Et un jour, mon père a décidé que puisque ma mère était sa femme, il avait le droit de coucher avec elle. Avant cette fois là, elle avait toujours refusé de se donner à lui. Elle avait refusé même cette fois là, en réalité. Comment je le sais ? Ah, ça.. Parce que le jour où j’ai décidé de quitter leur vie merdique et pleine de faux semblants, elle m’a dit mots pour mots ce que je suis en train de vous raconter, comme un reproche qui n’a fait que me faire rire. Je suis le résultat non attendu d’un viol, mesdames et messieurs. Le résultat d’un des actes les plus abjectes de la planète. Un mari qui viole sa femme. Une femme qui tombe enceinte. Voilà comment on crée des parents irresponsables et des enfants qui le sont encore plus. Voilà pourquoi ils ne m’ont jamais supporté, car je suis le résultat de leur amour factice, de leurs faux-semblants. Je suis la preuve vivante que leur vie n’est qu’un ramassis de mensonges et de conneries. »

C’est dans cette « famille » qu’Alexian a grandit, découvrant le monde à travers la haine et les mensonges de ses parents, éduquée par des jeunes filles au pair changeant toutes les années. Une base bancale pour se construire, pour s’épanouir, mais elle avait dû apprendre à faire avec. Elle n’avait que quelques mois le jour où, prise d’une certaine forme de folie, Sayako tenta de la noyer pour la première fois. Rageusement, avec toute la volonté du monde, Sayako avait pris dans ses bras l’enfant qui lui ressemblait bien trop. Elle avait dit vouloir s’en occuper, car c’était sa fille après tout, et elle était montée dans la salle de bain du premier étage. Elle avait fait couler l’eau, avait même bercé sa fille avec une certaine forme de tendresse. Elle avait remplit la baignoire presque à ras bord. Et elle l’avait jeté dedans, sans plus de cérémonie, en la regardant couler. Ce jour là, si la jeune allemande venue passé un an en France en tant que jeune au pair n’avait pas oublié sa montre dans la salle de bain du premier étage, si elle n’avait pas décidé d’aller la récupérer avant de sortir et si elle n’était pas entrée dans la pièce, l’histoire d’Alexian se serait arrêtée là. Elle avait eu la stupeur de voir Sayako balancer le bébé dans l’eau. Elle avait eu la stupeur de voir la folie brillant dans les yeux de la japonaise. Cette folie qui faisait qu’elle n’entendait plus rien, pas même les cris de la jeune fille qui n’avait pas hésité à se précipiter vers la baignoire en poussant Sayako. Qui avait récupéré juste à temps le bébé. Qui avait été trouvé le père de l’enfant, paniquée. Si Alexian a pu recevoir la moindre marque d’affection de la part de quelqu’un, ce ne fut que de son père. Son père qui avait battu sa mère pour ce qu’elle avait tenté de faire, avant de menacer la jeune fille au pair, de lui dire que si elle disait quoi que ce soit, elle finirait dans le même état que Sayako. Dans un sale état.. Par la suite, il protégea sa fille de la folie de sa femme. Parce que si Alexian mourrait, il devrait trouver des excuses pour ne pas que l’image de la famille Texas soit salie..

Ce fut aux quatre ans de la fillette que Sayako récidiva, malgré les menaces que Mathieu lui faisait chaque jour pour qu’elle ne touche pas à un seul cheveu de sa petite héritière. Ce jour là, la mère de famille qui n’avait de respectable que son image publique soigneusement travaillée par son mari était entrée dans la chambre de sa fille, une paire de ciseaux à la main. Elle avait renvoyée la jeune femme qui était en train de jouer avec l’enfant, s’était assise. Elle avait pris Alexian sur ses genoux, lui avait tendrement caressé les cheveux et lui avait fait tendre son petit bras bien droit devant elle. Et, sans prévenir, elle avait planté la pointe des ciseaux dans la chair de l’enfant qui avait hurlé sous le coup de la surprise et de la douleur. Sayako avait violemment remonté l’objet dans le petit bras, de toute ses forces, en hurlant à sa fille de se la fermer. Qu’elle faisait ça pour son bien. Mathieu était arrivé en courant dans la petite chambre d’enfant. Il avait attrapé sa femme par les cheveux pour l’éloigner de l’enfant qui saignait et hurlait, les ciseaux plantés profondément dans sa peau. Il l’avait conduite à l’hôpital ainsi, avait expliqué que la petite avait joué avec la paire de ciseaux que sa baby-sitter avait laissé trainée. Les médecins ne l’avaient pas cru. Il était physiquement impossible qu’une enfant de quatre ans puisse se planter une paire de ciseaux dans le bras à une telle profondeur, sur une telle longueur. Trois centimètres de profondeur, sur 10 centimètres de longueur. Plus d’une vingtaine de points de suture. Et l’obligation de faire à la petite Alexian une transplantation sanguine d’urgence. Plusieurs longues semaines d’hospitalisation.. Et une cicatrice qu’elle gardera à vie. Mathieu fut bien obligé de faire quelque chose de plus que de frapper et de menacer sa femme, cette fois-ci. Dans le plus grand secret, il fit interner Sayako dans un hôpital psychiatrique, durant six mois. Lorsque Sayako sortit de l’institut, elle semblait s’être calmée. Et il ne se passa plus rien de particulier pendant le reste de l’enfance d’Alexian..


ET L'HISTOIRE EST EN CONSTRUCTION MES BICHONS ♥ ♥

ϟ Prénom : Marine. ϟ Pseudo : Faut vraiment que je m'en trouve un xD. ϟ Âge : 20 ans. ϟ Région/Pays : Bretagne o/. ϟ Présence sur le forum /7j : Tout dépendra. Mais généralement, je suis collée à mon pc au moins une fois par jour xD. ϟ Que pensez-vous du forum ? Pitiéééé dite-moi qu'il ne meurt pas, parce que j'ai eu un vrai coup de coeur.. ϟ Où avez-vous connu le forum ? En cherchant des choses sur Sucker Punch. ϟ Célébrité sur l'avatar : Devon Aoki ♥. ϟ Code du règlement : Stark porte des slips en laine de panda ! ϟ Un petit plus pour la fin ? Je vous aimes déjà, si si :D