ette nuit là, ressemblait de manière répétitive à toutes les autres nuits que Diandra avait passé depuis plus de 3 ans dans l'Institut Stark. Les mêmes pleures et les mêmes supplices de la part des plus jeunes et des nouveaux arrivants. Les mêmes personnes qui criaient, hurlaient et rigolaient par la fenêtre pour empêcher les autres de dormir. Mais surtout, ce mêmes cauchemar qui se répétait sans cesse : Elle était dans une pièce blanche avec pour seule compagnie le corps inerte de Roxanne, baignant dans son propre. Elle regarda ses mains qui étaient recouvertes du sang de la blonde, elle avait beau les essuyer, ça ne changeait rien, le sang restait incrusté dans sa peau comme un tatouage. Elle cognait les murs blancs, qui ressemblaient à ceux d'un hôpital psychiatrique. Elle voulait tout briser, partir loin du corps de son ennemie, lorsque soudain la blonde se leva droite comme un I, sa blessure toujours apparente derrière son crâne.

Diandra tenta à chaque fois de s'enfuir et à chaque fois ses jambes refusaient d'obéir. Et elle fût prise en étau dans les mains froides de la blonde qui lui serra la gorge aussi fort qu'elle le pouvait et lorsqu'elle était à deux doigts de s'évanouir, Roxanne lui lançait ce même regard de psychopathe et ces mêmes paroles effrayantes : - Sourit, tu es toute pâle. Et elle se mettait à rire comme une folle. C'était toujours à ce passage que la brune se réveilla en sueur, les mains derrière la nuque. Elle n'en pouvait plus de ce putain de cauchemar, et cette nuit là, elle n'avait aucune envie de le retenter, mais elle ne pouvait tout de même pas faire de nuits blanches tous les soirs, elle finirait par se faire du mal où même nuire à sa santé. Il faudrait que tôt où tard, elle finisse par vaincre ce démon, ce cauchemar qu'est cette satané Roxanne. Mais pas ce soir, elle n'était pas prête à lui faire face alors, elle sortit de sa cellule et en silence se faufila vers la salle commune où elle se retirait souvent pour réfléchir ou pour lire en tant de pluie.

En poussant la porte, elle regarda de droite à gauche, personne n'avait eu la même idée qu'elle de venir ici alors, elle entra, alluma la lumière et s'assit dans son coin préféré près de la fenêtre pour contempler au loin la lune d'argent. Elle sortit de la poche de son jogging pyjama un paquet de cigarette et le posa sur la table. Voilà deux ans qu'elle avait arrêté cette saloperie qu'est la cigarette, mais si elle devait mourir dans cet endroit, autant qu'elle meurt de causes cancérigènes que de sous la joute de Stark et de ses lèches bottes. Elle se saisit d'une clope, la regarda longuement avant de l'apporter à ses lèvres et de l'allumer. Elle tira une longue bouffée et l'expira doucement pour reprendre l'habitude. L'odeur de la fummée du tabac lui chatouilla les narines comme la toute première fois qu'elle avait essayé.  C'était à la fois relaxant et gerbant, mais peut importe, elle se mit à fixer les rayonnements que procuraient la lune lorsque soudain, elle entendit des pas venir dans sa direction. Alertée, elle éteignit la cigarette, la lumière et alla se cacher derrière la porte. Qui pouvait à par elle être encore éveillé à cette heure tardive ?! Elle ne tarderait pas à le savoir, alors qu'elle restait calme et silencieuse derrière la porte d'entrée de la salle commune.

n voyant discrètement sur le côté de la porte qu'il ne s'agissait que d'une jeune pensionnaire, Diandra sourit en coin. Elle s'était fait une belle frayeur pour rien, de plus celle-ci n'avait pas encore prit conscience que quelqu'un l'observait alors qu'elle était en train de chanter une chanson au radiateur de la salle commune. En voyant ceci, l'ex-taularde de la Prison pour femmes de Withshire, arqua l'un de ses sourcils, elle n'avait pas l'habitude de voir une t'-elle chose surtout lorsqu'elle enflamma ses yeux et le bout de ses doigts.

Diandra resta muette face à ça, un pouvoir bien efficace qu'est le maniement du feu mais surtout un pouvoir bien destructeur et meurtrier si il n'est pas bien utilisé. Elle fixa la scène avec beaucoup d'intention lorsque soudain, elle s'approcha de la porte où Diandra était cachée pour la pousser contre la seconde. En voyant le corps de la brune masquée par l'obscurité, la blonde recula d'un bond et enflamma tout son corps comme un geste offensive. En voyant celà, Dara s'avança pour montrer qu'elle n'était en rien un danger pour sa vie. Celle-ci l'ayant compris, s'éteignit et alla s'asseoir dans un fauteuil tout tremblante sous le regard quelque peu gêné de la brune.

- Tu m'as fait peur !

A ses mots, Diandra se frotta la nuque alla chercher une chaise qu'elle plaça face à la jeune blondinette. Ce n'était pas dans ses intentions de lui faire peur, mais pourtant ça avait été le cas. Elle en était désolé, mais elle n'irait pas jusqu’à la supplier de la pardonner de lui avoir foutu la trouille. De plus, il avait avait eu plus de peur que mal, alors tout va bien, personne n'est mort de peur dans ce début de rencontre mouvementée.

- Je suis désolée si je t'ai fais peur. Ce n'était nullement mon intention mais, dis moi qu'est ce qu'une jeune fille comme toi fais debout à une heure si tardive ?! Toi aussi tu souffres d'insomnies ?! Fit-elle en lui lançant un léger sourire alors qu'elle sortit la cigarette qu'elle avait commencé à entamer pour la rallumer. Alors qu'elle tira une longue et lente bouffée qu'elle fit ressortir de chaque côtés de ses narines.

n rond de fumée suivit d'un long brouillard sortit de la bouche de Diandra qui fixait un long instant la jeune demoiselle jusqu'à ce que celle-ci réponde au pourquoi du comment de sa venue par ici à une heure su tardive.

- Euh... Comment dire... Hé bien j'étais dans ma cellule et il y avait ce rayon de lune qui traversait ma fenêtre, je me demandais comme c'était possible puisque ma fenêtre était si petite. D'ailleurs elle l'est toujours autant. Enfin j'espère.... Et donc après je me suis levée parce que ça m'empêchait de dormir et je suis montée dans le grenier, mais là haut il faisait froid, donc finalement je suis redescendue ici pour les radiateurs.

A l'entente de cette réponse quelque peu étrange, Dara arqua l'un de ses sourcils alors qu'elle se dirigea vers une fenêtre, qu'elle ouvrit pour faire tomber sa cendre à l'extérieur. Elle ne savait pas si elle disait la vérité où si elle l'a prenait pour une grosse demeuré. La première semblait plus plausible, il en valait mieux pour elle en tout cas. C'est alors qu'elle se souvenu de son pouvoir. Si Diandra pouvait s'auto-guérir, la blondinette elle, avait l'alchimie avec le feu. Ce qui pourrait expliquer le fait qu'elle est besoin d'autant de chaleur et qu'elle meilleur endroit que la salle commune. Bien sûr ce n'était qu'une idée qu'elle se fessait après elle pouvait la prendre pour une abrutie. Si c'était le cas, Diandra se chargerait de lui apprendre pourquoi il ne faut jamais jouer avec une emprisonnée à perpétuité.

Elle revint s'asseoir en face d'elle, l'a fixa un long instant avant de prendre la parole sa cigarette entre les doigts.

- Vraiment ?! J'ai du mal à croire ce que tu me racontes. Peut être que tu me dis la vérité, peut être pas. Quoi qu'il en soit, je vais faire comme si c'était le cas.

Elle expira un autre nuage de fumée tout en continuant de fixer la jeune blondinette. Diandra, devait certainement lui foutre la trouille, comme à son habitude, son physique jouait beaucoup sur le regard qu'avait les gens à son égard. Et comme toujours, elle inspirait la crainte et la méchanceté; d'un côté, c'était une bonne comme comme c'était une mauvaise chose. Dans les deux cas, on la prend pour une fille mauvaise et froide. Alors qu'elle continuait à réfléchir, la jeune demoiselle reprit la parole.

- Je m'appelle Yolandi et toi ?

Elle sortit de ses songes lorsqu'elle sut le prénom de la jeune blondinette : Yolandi. Un jolie prénom, pour une jolie demoiselle. Elle qui pensait que toutes les blondes s'appelaient : Roxanne ou Stacey. La brune était ravie de voir qu'elle ne portait aucuns de ces deux prénoms totalement affreux. Elle lui sourit, écrasa sa clope contre l'arrière du dossier de sa chaise et s’apprêta à lui répondre.

- Je m’appelle Diandra

orsque Diandra écrasa son mégot de cigarette sur l'arrière de sa chaise. Le regard de Yolandi venait subitement  d'être attirée par ce geste venant de la brune. Dara l'ayant remarqué, elle fixa longuement la blondinette avant d'arquer légèrement l'un de ses sourcils. Pourquoi regardait-elle cette chaise de cette manière ?! Qu'avait-elle en tête ?! Décidément cette jeune demoiselle était fort bien étrange.


- Ils vont le voir demain.

Diandra eu juste le temps de tourner légèrement la tête qu'une flamme vint toucher l'arrière de son dossier. La brune sursauta et lança un regard mauvais à la blondinette. C'est clair c'est nana avait une grosse araignée au plafond. Pourquoi avoir cela ?! Maintenant ça va encore plus ce voir. Diandra roula furtivement des yeux et s'en qu'elle ne pu rétorquer quoi que ce soit Yolandi reprit de plus belle la parole.

- Ah bah mince ça se voit encore plus...

Sans blague... Inutile de sortir d'une école réputé pour savoir que lorsqu'on brûle quelque chose, il en reste forcement une trace. Oui c'est sûr il manquait une case à cette jeune femme mais pour une raison inconnue Diandra l'a trouvé attachante. C'était peut être son côté naïve de blonde sans cervelle qui l'attirée. Elle ressemblait un peu à Sheena, peut être pas sur le plan physique mais sur le plan psychologique c'était à quelques différences le même. En y pensant, elle se mit à sourire légèrement. Soudainement, des flammes jaillirent des mains de Yolandi qui dans une fraction de calcinèrent la chaise.

- On y revient toujours ça laisse des traces.

A ces dires, elle roula une fois de plus des yeux et se mit à sourire en coin. Oui, c'était bien une petite sosie de Sheena qu'elle avait face à elle. N'ayant pas la force de dire quoique ce soit qui pourrait la rabaisser où la blesser, la brune laissa un sourire amusé éclairer son visage qui habituellement était d'un ton froid. Cependant elle tenait à dire quelque chose à la jeune blondinette mais toujours avec le sourire.

- Tu me fais penser à mon ex-copine, elle aussi avait une répartie digne ne le prend surtout pas mal d'une vraie blonde et pourtant elle était rousse. Tu as beau être dérangée mais pourtant je commence à m'attacher ne me demande pas pourquoi, j'en ai pas la moindre idée.