ivre en main, Diandra entra pour la toute première fois, depuis 3 ans dans la salle commune. Son regard scruta chaque parcelle de la pièce; en son entre, elle put y apercevoir : des jeunes qui foutaient le bazar et qui hurlaient à tout bout de champs et des gens comme elle, qui ne cherchaient que le calme pour lire où pour écrire. Visiblement ce n'était pas le meilleur endroit pour réussir à ce concentrer; peut importe elle resterait là et si vraiment les bruits parasites de ces petits merdeux empiétaient sur sa concentration à lire; elle se ferait un plaisir dans calmer quelqu'un à coup pied au cul. S'installant dans un coin plus où mois calme, elle ouvrit son roman et commença à feuilleter les pages une par une, quand soudain une jeune d'une vingtaine d'année l’interrompit dans sa lecture.

- Excuse moi t'aurais pas de la blanche ?!

Arquant l'un de ses sourcils, Diandra ne fit pas attention et reporta son intérêt sur ce qu'elle était en train de faire que sur la question de cette pathétique droguée. Qui n'ayant guère apprécier le vent de la brune, lui piqua son livre.

- Eh je t'ai posé une question ma vieille.

Vite agacée et vite poussée à bout, Diandra se leva de sa chaise, l'attrapa par les cols de sa chemise et la claqua durement contre le mur dur et froid de la salle.

- Écoute moi bien sale droguée ! Si tu me rends pas immédiatement mon livre, je te préviens que c'est pas la drogue qui te tueras mais moi. Alors un bon conseil, ne fait plus jamais ça.

Effrayée par les dires et le regard de Diandra, la jeune acquiesça simplement à ses dires, ce qui permis à la brune de la relâcher et de reprendre son livre dans ses mains de droguée. Celle-ci partit les yeux baissés à la recherche d'une autre personne susceptible de lui donner ce qu'elle cherchait. Et surtout qui soit moins forte et moins imposante qu'elle.

Reprenant son calme, Diandra s'installa une fois de plus sur la chaise et replongea dans son roman fort intéressant. Si on aime les histoires de chasse aux trésors et du jeune aventurier risquant sa propre vie pour sauver la demoiselle en détresse d'une tribu d’indigènes cannibales. Elle n'était pas trop friande de ce genre d'histoire, mais lorsque qu'on est enfermée depuis plus de trois ans dans ce trou à rats qui te proposent que des bouquins sur le Docteur Stark et son génie légendaire. Il était encore plus préférable pour elle de lire les aventures de l'aventurier et de la pouffe qui fait exprès de ce faire capturer pour qu'on s’intéresse à ses problèmes.

Arrivant au passage d'action, elle entendit des rires bien plus bruyants que les autres venant de sa droite. Elle tourna sa tête et put apercevoir trois filles en compagnie d'un jeune garçon. Elle fixa longuement le petit groupe, qui l'insupportait à rire comme des phoques. Impossible d'avoir une parfaite lecture entre ces drogués et ces phoques qui t’interrompt à la moindre occasion. Elle tenta de faire comme si de rien n'était, mais lorsqu'une des filles se mit à rire à pleins poumons, elle claqua son livre et se leva d'un bond. Décidément, ils avaient tous décidé de l'emmerder jusqu'au bout.

- Oh ! Vous pourriez pas rire moins fort, j'essaye de lire tranquillement, mais avec vos rires de phoque ça n’arrange pas les choses.

Son ton était à la fois calme et froid. Aucunes d'entre elles n'avaient intérêt à la prendre de haut, si elle ne voulait pas recevoir une gifle bien placé. Toutes trois l'a regardé d'un air snob, sauf le garçon qui lui l'a regardé d'un air intrigué comme si il l'avait déjà vu quelque part. Comme si elle lui rappelé quelqu'un d'important. Diandra le fixa longuement avant de répondre de ce même ton froid.

- Qu'est ce que tu as à me fixer comme ça ?!

l s'assit en face d'elle, pendant que les trois greluches qui c'étaient cassées la gueule il y a pas cinq minutes se relevèrent et s'en allèrent voir ailleurs. Diandra, qui n'avait pas quitté du regard le jeune homme, continué à la dévisagé comme si elle avait un bouton en pleine face. C'est alors qu'il prit enfin la peine de lui répondre à sa question "simple et direct".

- Pour répondre à ta question posée si agréablement il y a quelques secondes, je te fixe parce que tu me fais drôlement penser à quelqu'un...

Vraiment.... rien que ça. C'est fou comme on peut ressembler à tout le monde. Il suffit qu'on tourne simplement la tête de profil pour que tout le monde vous prennes pour une personne qu'ils ont pas vu depuis des années et des années. Sourcil arqué, Diandra roula des yeux et croisa les bras. C'était bien la première fois qu'on lui sortait un pareil réponse "parce que tu fais drôlement penser à quelqu'un". Elle sourit légèrement, curieuse de savoir à qui elle pouvait ressembler dans les relations lointaines où proches de ce garçon, qui a elle doit l'avouer, un certain répondant.

- Vraiment.... Et à qui pourrais-je ressembler hein ?! Désolé, mais tu dois surement confondre avec une autre.

Elle se demandait bien à qui elle lui fessait penser; pourtant elle ne l'avait jamais croisé; peut être même qu'il se trompait de personne. Certes il y a pas tant de monde qui avait la ciselure de son visage, mais quand même pour qu'il lui dise qu'elle lui fessait penser à quelqu'un qu'il à connu. C'était quelque chose d'assez surprenant, voir d'impensable.
Enfin bon, si elle lui fessait penser à quelqu'un qu'il connait où qu'il a connu. Pourquoi pas, mieux vaut ne pas l'offusquer, le laisser dans ses illusions, lui aussi doit prendre cette saloperie de cocaïne. Cette saloperie qui te tue les neurones et qui te fait dire n'importe quoi. "Oui ça doit être surement ça" pensa Diandra qui fixa une fois de plus le jeune garçon dont elle ne connaissait pas le nom.

- Mise à part ça, je m’appelle Diandra. Et toi ?! Fit-elle d'un ton assez calme presque amusé pour un peu détendre l'atmosphère, histoire de ne pas trop passé pour quelqu'un de froide et d’insociable. Même si elle aimait sa petite tranquillité, seule dans son coin.

lle le regardait réfléchir depuis quelques minutes et ça commençait déjà à l'ennuyer au plus au point. Alors elle remit, la tête dans son bouquin, lorsque soudain, il lui prit d'une subtile envie de lui répondre. Comme si il lui fallait un quart- d'heure pour répondre aux questions qu'elle lui posait. Ce qui devenait énervant à la longue pour Diandra, qui n'était pas du genre patiente.

- Lucas. Je m'appelle Lucas. Et je crois que tu me fais pensé à..

Elle avait exprès levait la tête pour connaitre l'identité de la personne à qui elle lui fessait penser et il n'avait été capable de terminer sa propre phrase, alors qu'il replongea dans ses pensées. Exaspérée par la lenteur de sa mémoire, Diandra roula des yeux et replongea une fois de plus dans les aventures de cette aventurier et de sa pouffe aux seins siliconés. Au grand jamais, elle n'avait vu quelqu'un avec une mémoire aussi peu faiblarde. Peut être n'avait t'-il pas vu cette personne familière depuis longtemps; mais tout de même à ce point, il fallait le faire. Pourtant, quand un visage nous marque plus que les autres, il est plus facile de s'en souvenir.

Et lorsque Diandra, tourna les pages de son roman, la voix de Lucas résonna t'-elle un écho jusqu'à ses oreilles :

- ... Ma mère.

Avait t'-elle bien entendu ?! ... Il avait bien dit sa mère ?! Fixant le jeune d'un air surpris. Elle qui ne s'entendait nullement à cette réponse, fût stupéfaite et surprise d'apprendre qu'elle lui rappelait sa mère. Qu'est qui pouvait lui faire percevoir une t'-elle chose ?! Qu'est qu'elle pouvait posséder que sa mère avait ?! Pourtant Diandra n'a rien d'une femme au sourire rassurant et maternelle. Comment pouvait t'-il la comparer à cette femme qui lui a donné la vie et qui s'est occupée de lui ?!

Cette révélation lui fit arquer un sourcil; que pouvait t'-elle répondre à ça ?! Elle se frotta la nuque pour tenter de réfléchir à tout ça. Et lorsqu'elle trouva les bons mots et s'empressa de les dires au jeune Lucas qui semblait sûre de sa réponse.

- À ta mère ?! Et qu'est qui te fait percevoir une t'-elle chose ?! Je n'ai rien d'une âme maternelle. Fit t'-elle en fixant intensément la jeune Lucas dans les yeux. Pour connaitre et entendre ce qu'il allait rétorquer à ses propres dires. Alors que Diandra, resta bien songeuse à ce qu'il venait de lui balancer.

ncore sous le choc de la révélation soudaine de Lucas qu'elle pourrait avoir une profonde ressemblance avec sa mère. La brune le fixa en arquant un sourcil; gardant n'est en moins son air stoïque et sérieuse. Alors que le jeune homme prit soudainement de répondre à à l'exclamation de Diandra.

- Je te l'accorde, rien dans tes réactions et ton caractère ne me rappelle ma mère. Mais tu lui ressemble drôlement physiquement. Et quelque chose dans ta manière d'être distante envers les autres me fait pensé à ce qu'elle me répétait sans cesse.

Physiquement ?! C'était certes probable, cependant c'était encore étrange de son esprit de savoir qu'une autre femme lui ressembler dans sa manière d'être avec les autres. Ce n'est pas comme si elle était la seule humaine sur cette planète à aimer la solitude et aimer faire peur pour avoir la paix. Oui il se pourrait bien qu'au font, il est raison sur ce point. Elle devait certainement ressembler à sa mère. Rien que d'y penser, elle eut un léger sourire, savoir qu'une autre femme lui ressemble physiquement et peu psychologiquement la fessait sourire.Cependant, que pouvait t'-elle lui dire sans cesse ?! Diandra voulait absolument connaitre les dires de cette soit-disant femme qui lui ressemble très portrait.

Elle le regarda d'un air interrogateur et se décida à poser sa question : - Eh ! Qu'est qu'elle te répétait sans cesse ta chère maman ?! Questionna t'-elle le jeune garçon d'un ton amusé voir sarcastique.

l'attente de la réponse du jeune homme, Diandra regarda au alentour; tous ces jeunes qui chahutés lui donné vraiment mal au crâne. C'est alors qu'elle aperçut en coin, la droguée de tout à l'heure. Celle-ci la fixa un moment jusqu’à ce que Dara lui lance un regard mauvais. Et lorsqu'elle partit hos de la salle commune, elle put apercevoir que la jeune droguée avait en main un petit sachet de poudre blanche. Signe qu'enfin, elle avait trouvé sa drogue et qu'elle allait se pourrir la santé avec cette saloperie de cocaïne.Elle acquiesça négativement de la tête et fixa à nouveau son attention sur Lucas.

- Elle me disait sans cesse de... Ne pas m'attacher aux autres. Et de faire ce que je pouvais pour qu'ils ne m'aiment pas non plus, c'est ainsi que je souffrirai le moins.

Des paroles bien vrai... Sa mère lui avait inculqué à ne pas s'attacher aux, si il voulait éviter de souffrir. Elle avait parfaitement raison la dessus, il est vrai que la seule personne à qui on peut se confier et avoir confiance c'est bien soit-même. Pour Diandra, ces dires sonnaient juste; puisse qu'elle détestait l'être humain en général, il est évident qu'elle comprenne ce qu'elle lui avait dit dans ses jeunes années. Si seulement, on lui aurait rabâché les mêmes paroles, jamais elle n'aurait fait confiance à la soit-disant bonté humaine et à l'amour d'un homme. Comme si l'humain était capable de bon sens, parfois même, Dara doutait de sa générosité. Elle avait certes sauvait la vie de Shenna, mais à quel prix ? Elle n'eut même plus de nouvelles, lorsqu'elle fût libérée. C'est dire comme sa haine envers l'ingratitude humaine l'empoisonne.

- Ta mère connaissait bien le sens de la vie. Tu ne peux faire confiance à personne, si ce n'est qu'à toi même, je l'ai appris à mes dépends.

A la fin de ses dires, elle fixa Lucas. Puis, elle regarda à nouveau aux alentours et vit que la salle commençait à se vider. Elle lança des regards à chacun des jeunes qui quittaient la salle. Effrayée ?! Certainement ! Diandra avait cette d'aura qui glacé le sang à chaque fois que l'on croise son chemin. Pourtant, même si extérieurement, on la prend pour une dur à cuir effrayante y n’empêche qu'à l'intérieur se cachait : une femme rongée par la haine et la douleur.