Je n’aime pas cet endroit pour plusieurs raisons, la première est qu’on m’a kidnappé pour m’amener ici, la deuxième est que d’après les bruits de couloir et ce que j’ai compris, tous élèves, prisonnier avaient des dons spéciaux, la troisième est qu’on m’a fait subir des tests, enfin pour terminer car je veux être dehors !

Je suis ici depuis, un, deux, voire trois jours, j’ai déjà perdu la notion du temps, j’avoue, j’ai peur que jamais je ne puise franchir un jour ces murs ! Je longe le couloir, pour faire comme le troupeau de brebis égaré, je me fonds dans la masse, je suis doué pour ne me pas faire remarquer, on se dirige vers un réfectoire. L’odeur de la nourriture, me monte rapidement dans mes narines, j’ai faim, voilà la seule chose positif ici ! C’était la nourriture, ayant vécu un an dans la rue, devant voler pour me nourrir voir même parfois ne rien manger pendant des jours m’avait appris à manger tous et n’importe quoi, je ne vais vous dire le nombre de fois que j’ai fait les poubelles en quête d’un délice jeté. Je suis dans la file d’attente, j’ai pris un plateau et je suis les autres, mes yeux fixent un homme, il joue avec un paquet de carte, j’observe le moindre de ses mouvements émerveillé pas la rapidité et la technique de ce qu’il est en train de faire. « Hé petit ! C’est ton tour. » Je sors de ma rêverie et tend mon plateau pour que la cuisinière met de quoi manger.

Je fais quelques pas, mes yeux sont toujours virés vers l’inconnue, je suis intrigué, c’est plus fort que moi, j’ai envie de voir plus, l’observer ces mouvements lorsqu'ils manie les cartes où un tour de magie que sais-je ? Mes jambes me guident vers lui. Je suis en face de l’homme, je ne m’assis pas, ne voulant pas le déranger, je tiens mon plateau dans mes mains et regarde la magnifique vague qu’il venait de faire avec les cartes, avant tous ces drames j’aurais surement émit un petit « wuoa. » d’admiration, mais comme toujours je ne faisais pas l’usage de la parole. Je dépose finalement le plateau sur le banc et d’un mouvement rapide, discret je saisis une carte dans le paquet. J’observe celle-ci attentivement avant de la tendre à nouveau, c’était le huit de trèfles, une carte parmi tellement d’autre et sans importance, si j’aurais laissé mon instinct de voleur prendre le dessus j’aurais peut-être empreinte à long termes le jeu, sans me rendre compte les cartes me rappellent vaguement mon enfance, les jeux que je faisais avec ma famille que de bon vieux souvenir. Mes yeux croissent ceux de l’inconnue et je fus étonné de voir ces yeux, son visage il ressemble tellement à mon meilleur ami d’enfance mais en beaucoup, beaucoup plus vieux.

Je ne me fis pas prié lorsqu’il m’invite à m’assoir. Je dépose mon tableau de côté, la nourriture ne m’intéresse pas pour le moment ce qui est fort rare. J’apprécie ce moment de bonheur, j’oublie même toute les misères du monde, mon emprisonnement, car là j’ai un moment de liberté et sa personne peut me l’enlever ! J’analyse attentivement tous qu’il fait, question de trouver l’astuce, mais malgré mon effort je ne vois pas où il a pu les cacher, il les fait apparaitre une par une et la dernière carte fus de nouveau le huit de trèfle, c’est étrange ! Pourquoi cette carte ? Avait-elle une signification ? Je n’en sais rien.

« Tu aimes la magie toi aussi ? » J’acquiesce à sa question, effectivement la magie donne cette impression de liberté, faire croire que tout est possible, donner de l’espoir, enfin c’est mon point de vue. Je me penche un peux vers lui et une de mes mains se glisse sous la table à moi de lui montrer ce que sais faire. Toute en le regardant droit dans yeux, je lui adresse un petit sourire enfantin, mon dieu pourquoi ressemble-t-il tellement à lui ? J’obtiens alors ce que je veux, j’ai pu trouver dans sa poche, un objet étrange, je ne peux pas vous dire ce que sait, au touché je n’arrive pas à visualiser ce que j’ai pu lui dérober. Enfin je finis par le sortir de sous la table et enfin observer un harmonica, un instrument de musique, je fus surpris mais je lui tends, je lui lance un regard interrogateur, comme pour le demander s’il savait jouer de cet instrument, c’est aussi une invitation à l’écouter !

J’aurais aussi pu prendre cet objet et m’enfuir avec mais c’était comme si quelques chose me pousser à rester ici, c’était tout simplement ma curiosité, mes yeux fixèrent les traits du visage de l’homme, il avait les même sourcilles, les même yeux, même le nez ressemblait à Maxence, est-ce qu’on l’avait aussi enlevé et est-ce qu’on lui avait injecté divers trucs étrange pour qu’il vieillit plus vite ? Je frémis rien cas penser à ce genre de chose irrationnel. Je n’arrivais plus à faire la différence entre réel et irréel, depuis que je suis ici, je ne cesse de penser à ce que j’avais fait, que j’avais réussi à me retrouver dans un autre endroit, juste par la force de ma pensé, mais j’avais beau penser à Lausanne, Strasbourg, je n’arrivais pas apparaitre là-bas, j’avais aussi fait plusieurs fois des tests, genre de ma cellule au couloir, mais plus rien, j’avais peut-être rêvé !

Les yeux du magicien s’agrandirent, lorsqu’il s’aperçu ce que je lui tendais, je ne pus que sourire encore plus, d’une manière si enfantine pour éviter tout représailles, je ne veux pas qu’il soit mon ennemie ! Surtout pas ! Lorsque ses lèvres m’adressent se petit sourire, je suis sûr d’être pardonné. Il prend enfin l’instrument et après un moment d’hésitation il commence à jouer une musique, cette mélodie m’est familière, je ferme les yeux avant de m’apercevoir qu’effectivement le magicien, joué du Piaf ! Pas n’importe quelle chanson, celle que son grand père écoutait régulièrement le dimanche lorsque j’allais chez lui ! J’ouvre mes yeux et constate que mon camarade les a fermés, je profite de ce moment pour prendre mon verre d’eau et de boire le liquide transparent, je voulais me changer les idées !

J’avoue, je suis perplexe d’entendre cette air, surtout dans ce lieu, une bonne partie des occupants doivent être des américains, des anglo-saxon, car depuis que je suis arrivé beaucoup, pour ne pas dire tout le monde, parlé anglais. Fort heureusement pour moi, mon père m’avait appris depuis mon plus jeune âge l’anglais, me disant qu’un jour sa allait me servir, effectivement il n’avait pas tort mais il n’avait pas pensé à ce genre de situation, j’en suis sûr ! Il m’avait éduqué cette langue pour mon avenir, pour mon futur emploie, ma mère, elle devait m’apprendre l’allemand. Aujourd’hui je sais parler et comprendre le français, l’allemand et l’anglais, parfois je l’avoue je ne comprends pas tout, des termes m’échappent à part dans ma langue natal le français.

Je sors de ma rêverie, en déposant mon verre sur le plateau et écoutant la question du jeune homme. « As-tu un air préféré ou une chanson que tu aimes particulièrement ? » Je lui réponds d’un signe négatif de la tête et je m’assois à côté de lui sur la table, je me penche vers lui, près de l’oreille de l’inconnu, et un son faible sort de ma bouche, personne ne peut l’entendre à par mon interlocuteur, de plus je me suis permit de parler en français. « Parles-tu français ? », une simple question, rien de très éloquent, je ne suis pas doué pour les discours et je communique très peu, mais j’ai le doux sentiment que cet homme ne me veut pas de mal et je ne peux pas lui résister, je suis attiré par son attitude, sa ressemblance avec mon meilleur ami d’enfance, le fait qui fait de la magie et qu’il a joué une chanson que mon grand-père aimé, ça ne pouvait pas être un coïncidence !

« Oui, mais je ne suis pas français... », Rien cas entendre son accent j’ai su qu’il ne venait pas de France, ni de Belgique, ni de Suisse, il m’a fallu un instant pour reconnaitre d’où il venait ! Mes lèvres s’étirent heureux de pourvoir communiquer avec quelqu’un avec ma langue, c’était bien plus simple. J’observe ça main tendu, ce qui me dévoile instantanément qu’il veut se présenter. Je hésite entre lui serrer sa main où pas, mais malgré la légère angoisse qui parcoure mon corps, je sais que rien de mal va se passer avec lui. Mon instinct me dicte que je peux lui faire confiance. Ma main s’approche vers celle du jeune adulte et la serre délicatement. « Eh bien, je m'appelle Azraël Foster, mais tu peux m'appeler Az' »

Son prénom m’est inconnue au bataillant, c’est la première fois que j’entends celui-ci pourtant je le trouve très jolie, je veux lui répondre, dévoilant aussi mon identité, mais malgré mes efforts ma bouche a du mal à suivre, je sens que ma gorge est toute héritée par l’effort, que c’est si simple de ne pas parler. Je me penche pour attraper mon verre d’eau pour hydrater le tout avant de réessayer à communiquer avec mon camarade. « Moi, c’est Tobias Bujard. » J’avais l’impression de crier pourtant les mots ne sont qu’un murmure.

Je desserre l’entrante avec sa main et dépose ma tête contre l’épaule du grand. Quelques secondes passent avant que je décide de la tournée, posant mon mentant contre l’épaule d’Az. Je le questionne du regard, mais il n’a pas l’air d’avoir la faculté de communiquer par les pensées, alors je m’efforce à poser tout haut ma question qui me brule les lèvres. « Pourquoi m’a ton kidnapper, tu le sais toi ? » C’était une question qui me trottait dans la tête depuis mon arrivée, pourquoi moi et pas quelqu’un d’autre ? Pourquoi ont-ils tués ce que j’aime ? Ont-ils vraiment tués une partie de ma famille, ou ai-je rêvé tout ça ? Dans mon esprit tout est si confus.

J’écoute attentivement les paroles de mon camarade, je lis dans ses yeux une certaine sincérité, je ne crois pas qu’il me ment et si c’est le cas, tant pis je ferais les frais de mes erreurs de jugement, de toute manière j’ai besoin de personne à qui me confier, je ne peux pas rester ici dans mon coin, en attendant que le temps passe, que je meurs ! De plus depuis les quelques jours que je suis ici, je n’ai vu personne de mon âge, suis-je le seul enfant dans ces lieux ?

D’après les dires d’Azrael, nous sommes ici car nous ne sommes pas comme les autres, d’une certaine manière je le savais déjà, pourtant j’avoue, je n’ose le croire ! Je n’ai pas de super pouvoir, je ne suis pas Capitaine América, ni Thor et encore moins Hulk ! Je ne veux pas faire partie des x-men où quelconque héros d’une bande dessiné ! Je frémis rien qu’en pensant à mon arrivé et ma rencontre avec Andrew, mes yeux s’ouvre de plus en plus grand le long de ma réflexion

Mon regarde, ce pose automatiquement sur le paquet de carte qu’il vient juste de sortir, voulait-il me montrer son don, me faire un tour de magie? « Regardes, ce n'est pas de la magie, c'est mon pouvoir. » Je ne parle pas, je n’ose à peine respirer et je me concentre l’or de mon observation, je vérifie effectivement si je ne vois un ficelle, un truc de ce genre, mais je ne peux le nier je sens la pression du vent, je sens que la carte est porté par une force inimaginable, de plus il n’y a pas de ventilateur ! Je ne sais pas comment il fait ça ! Je reste bouche bée, mais je ne reste à bout de mes surprise, soudain à une certaine distance de moi, la carte a tranché le bois, mes yeux s’agrandirent, essayant de comprendre comment il a pu faire ça !

Je me penche vers la carte, mon indexe touche le bout immergé et la carte bouge tel un ressort, j’arrête le mouvement en la pinçant, c’est que du carton, il n’y a pas de lame, j’en suis sûr, je tire sur celle-ci, afin de la sortir de sa prison de bois et j’observe la marque qu’il a produit à l’aide de son don.

« Tu vois, je maîtrise l'air. Mais c'est un pouvoir aussi fantastique que terrifiant. Toi aussi tu as un pouvoir, mais peut être que tu ne le sais pas ? » Mes yeux finirent par chercher les siens, effectivement son don peut-être agréable, comme pour faire la clime tout seul en été mais il me faisait un peu peur, le fait qu’il est capable de trancher le bois à l’aide d’un carton, grâce à la pression qu’il a exercé, m’effraye au plus haut point, je n’imagine même pas ce qu’il peut faire avec des couteaux !

Je réfléchis aussi à ce que je peux avoir de spéciale, la scène de mon arrivé me revient en tête, je ne sais toujours pas comment j’ai réussi à me rendre en une fraction de seconde à quelques mètres de mes bourreaux, de la salle de test. Mes poils s’hérissent rien qu’en pensant aux décharges multiples que j’avais subis, mes sens sont automatiquement en alertes rien qu’en me souvenant de ça.

J’avale ma salive, je suppose que je suis capable de me téléporter, je veux dire, je ne vois que ce don qui résume ce qui c'est passé. Pourtant mon temps passé dans la cellule, j’ai essayé, encore et encore mais je n’ai pas réussi à fuir. Je n’arrive pas à aller chez moi ! Mes yeux se posent sur la place vide du côté gauche d’Azrael. J’essaye de me concentrer, me souvenir de ma peur, de la souffrance que j’ai eu quelques jours plus tôt. Je sens la même pression que j’ai sentis se jours-là, je ferme les yeux pour visualiser l’emplacement dans ma tête.

Je ne sens plus rien, j’ouvre mes yeux et je me retrouve effectivement de l’autre côté de mon camarade, je reste abasourdie, néanmoins la carte qui était dans ma main était resté de l’autre côté. Je ne sais pas comment je fais ça, je fermes de nouveau les yeux et cette fois je visualise la place Kleber, l’odeur de la nourriture, le bruit de la foule, tout est si réel dans la tête, je sens aussi la pression.

J’ouvre mes yeux, pourtant je suis toujours là ! Pourquoi ? En plus je suis fatigué, épuisé comme si je venais de faire un énorme effort, je me sens liquidé ! J’ai du mal à rester assis, finit par déposer ma tête sur les cuisses de mon camarade, je me retrouve en position couché et mes yeux cherches les siens, vérifiant que je n’avais pas rêvé, que j’avais bien réussit à me retrouver au gauche de lui pourtant j'étais à sa droite quelques instant plus tôt… « Je crois que je le connais, mais je n’arrive pas… » Je ne continue pas ma phrase, le sous-entendu ne laisse pas place au doute, je n’arrive pas à fuir, dans ma frustration je sens venir des larmes.

J’avoue, je suis surprit lorsque je sens une main dans mes cheveux, ça me rappel tellement lorsque ma grand-mère invitait ses camarades, ses amies de la paroisse, ces drôles de dames, on souvent placées leur main fripées dans ma masse de cheveux ! Que je haïssais ça ! Je ne sais pas pourquoi, mais à cette époque j’avais l’impression qu’elles me prenaient pour un chien ! Mes lèvres forment une grimace du à mon souvenir pourtant le contact de la main de l’inconnu me réconforte, j’aimais ce mouvement, ce contact humain, sa fait si longtemps que je n’ai pas eu autant d’affection de la part d’une personne.

Faut bien l’avouer, j’ai toujours fuit les personnes depuis l’accident, des soirs je vois encore la scène devant mes yeux, je me force à penser à autre chose, profiter de l’instant présent. Le liquide qui c’est installer dans mes yeux finirent par s’évader et couler le long de ma joue, j’écoute attentivement les paroles réconfortant du grand. J’essaye de faire partir mes larmes, au plus vite, je n’aime pas pleurer.

« Tu sais mon bonhomme, c'est un des plus beau pouvoir qu'on puisse imaginer. » J’étais d’accord avec ses paroles, mais à quoi bon être un oiseau, si on vous enferme dans une cage ? « Tu as bien de la chance. Mais tu viens de la découvrir. Ne paniques pas si tu ne peux pas encore faire ce que tu désires. » Je doute que je puisse faire ce que je désire, si je suis ici c’est pour me transformer en djinn, être leur esclave… « Je ne peux pas encore tout faire non plus tu sais. » Je bouge légèrement la tête à cette remarque, pour moi cet inconnu est capable de faire déjà beaucoup de chose, je le considère déjà comme un dieu, alors je n’imagine même ce qu’il va pouvoir faire d’ici quelques années. « Ici, le seul avantage, c'est que tu peux développer tes pouvoirs. Je t'aiderai et tu finiras par réussir à t'échapper Tobias. Je crois que tu es fatigué, je peux peut être te ramener à ta cellule pour que tu puisses te reposer ? Un voyage sur mon dos, ça te tente ? »

Le reste de ma phrase me ramène de nouveau dans la réalité, même si un jour, j’arrive à m’échapper, qu’est-ce que je ferais ? Je n’ai plus rien ! Plus de famille, pendant ma course, ma fuite, ma fugue, je n’ai pas parlé, je suis resté seul, j’étais certes libre, mais terriblement seul. « Je ne veux pas partir sans toi. » Je m’attache beaucoup trop vite à lui, je ne sais vraiment pas pourquoi, mais je l’adore pourtant je ne sais pas grand-chose sur lui, voir même rien du tout. Je lui adresse un petit sourire, je me redresse légèrement, mais j’ai tout de suite la tête qui tourne, je n’ai pas envie d’y retourner, une main agrippe le haut du jeune homme et je finis par répondre. « Je veux bien un voyage sur ton dos, mais je ne veux pas retourner dans ma cellule. »

Oui le voyage sur le dos de l’homme était une invitation tentante, quelques que chose qui me rappelle mon père lorsque j’étais plus jeunes et avec qui je jouais le cheval, grâce aux ondes positifs d’Azrael, je reprends espoir et j’ai déjà chassé mes larmes, elles sont partis aussi vite qu’elles étaient venues, je ne sais vraiment pas comment il fait, il doit avoir ça en lui. L’instinct d’un père, d’un frère ? Mes yeux observent son visage et je me questionne sur le pourquoi du comment, comment se fait-il qu’il soit ainsi avec moi, pourquoi je m’attache à lui, j’ai peur qu’il va aussi mourir par ma faute, non impossible, il est capable de se défendre ! « Dis-moi, y a quelqu’un qui t’attend dehors ? »

Je ne peux dire qu’une chose, j’adore ! Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais il est formidable cet homme. Malgré ma fatigue, je m’accroche fermement sur son dos en évitant soigneusement de l’étrangler, de plus il lui avait donné un surnom, ce surnom, je le connais depuis que je suis petit, mes amis, ma famille m’ont toujours appelle ainsi. Je souris de bon cœur, en entendant celui-ci, je hoche la tête lorsqu’il me demande s’il peut m’appeler ainsi, j’ai encore cette habitude de communiquer sans parler et vu que je suis sur son dos, je ne pense pas qu’il sache ce que j’ai fait, je finis alors par dire « Oh oui tu peux, Az’. »

J’écoute son discoure digne d’un forain d’une fête foraine ! Il faut bien l’avouer il est doué pour mettre en voleur son attraction, je ne pus que rire plusieurs fois à la description du parcoure et de son corps. Je le tiens un peu plus fort sur lui lorsqu’il commence la course, de peur de tomber, mon cœur s’emballe, la fatigue fait vite place à l’excitation, je suis heureux ! Je ne cesse de rire, j'oubli carrément le malheur qui m’entoure, je suis en train de m’amuser, sa faisait si longtemps que je n’avais jamais autant ris, autant m’amuser, ça me rappeler la fois que j’étais allé la première fois à Europapark avec mes parent, lorsque j’avais voulu faire tous les manèges et que je boudais lorsque je n’avais pas la taille nécessaire de faire certaine montagne russe.

Je n’ai pas vraiment le temps de faire attention au parcours de mon camarade, les portes défiles rapidement, je ris à chaque fois qu’on croise des personnes qui nous observent étrangement où encore qu’on il émit le cheval. Je ne sais vraiment pas où nous allions, mais peu importe l’endroit, une chose était sûr, aujourd’hui j’avais trouvé un homme, un ami, un frère est je le suivrais jusqu’au bout du monde s’il faudrait, je glisse ma tête sur le cou de Azraël et je finis par dire sans me rendre compte. « Je n’ai jamais eu de grand frère, mais je l’aurais imaginé comme toi. »