Sujet: La flammèche tarée . ( suite ) [Terminé] Jeu 2 Aoû - 21:14
It's cool now
Les lumières s'éteignent , encore une nuit à passer dans ma cellule à cause de connasse de Finchell , avec ses putain de gardes. J'ai l'impression d'être étreinte , trop serrée . La colère monte encore et encore . Mes yeux ne se fermerons pas . J'aimerais entendre quelqu'un d'autre crier comme je le fais intérieurement pour savoir que je ne suis pas seule. J'enflamme mes cheveux , ça fais sortir un peu de colère , pas suffisamment.
Mon coeur se glace.
Je passe par des états de calme et de raison à la fureur intense . Comment arrêter ça ? Je ne dois plus faire de mal a personne.
Je ne dis pas ça par bonté d'âme mais juste par pur égoïsme : je risquerais ma peau. Personne ne dois me voir quand je suis comme ça ... Le mur à côté de mon lit est plein de dessins que j'ai fait en creusant dedans .... Un dragon , un fille , des barres . Des conneries tout simplement , je ne comprend absolument pas ce que ça voulait dire au moment où je les ait fais , j'ai oublié . J'ai oublié les émotions que je ressentais qui ont représenté ma pensée .
Je déteste ça , j'aimerais tous les rayer . Je frappe dans le mur , de plus en plus fort .
Comme si ça allait me soulager .... Mes mains se couvrent de sang petit a petit . Il ruisselle sur la surface froide et tombe silencieusement sur mon lit . Les trais qu'il forme m'intrigue , on dirait qu'il suit son propre chemin . Je sers les dents . La douleur m'envahit , il faut que je l'oublie . Mon corps doit se libérer . J'ai l'impression de sentir mes phalanges se briser , mais ça ne changera rien . Rien de changeras jamais dans ma vie . Je ne compte plus les jours depuis mon arrivée . Ça fait peut-être un mois ? Je me couche sur le lit , le fait que mes jambes se couvrent de sang m'importe peu . Elles le seront dès que je commencerais à les gratter . Je suis fatiguée . Les murs sont épais , mes voisins n'ont pas dû entendre que je cognais . J'ouvre doucement ma porte de chambre et regarde le couloir . Au fond deux personnes discutent , ils ne peuvent être que des gardes . Je vois en face de moi un conduit d'aération , je pourrais m'en servir si je suis assez rapide . Je referme ma porte : les voix se rapprochent . Mes crises empirent ces derniers temps ..... Je vais réfléchir à un moyen de pouvoir me glisser dans ces canalisations . Mon coeur se calme , lentement . J’entends chacun de ses battements , il me soulage , me laissent m'échapper dans la nuits . J'ai besoin de quelqu'un .... Mais je continue penser que c'est mieux d'être seule , personne ne peu me blesser . J'ai comme un contre-coup de ma colère , ma douleur s’amplifie . Ce n'est pas important , ça n'a pas à l'être . Je fixe mon plafond pour trouver le sommeil réparateur qui ne viendra pas .