Le centre était pratiquement vide. Depuis l'incendie à l'infirmerie, il ne reste plus grand-chose. Mon bureau, lui a survécu. Je ne pourrai pas en dire autant des papiers qui l'encombraient. La bonne et seule nouvelle liée à ça c'est que les infirmières ont dit qu'ils allaient le refaire complètement. Cela inclut une lampe au plafond, un nouveau pupitre pour travailler, de nouveaux crayons et gommes à effacer ainsi que des nouvelles chaises. Il faut croire que la seule façon de faire le ménage dans le centre c'est de mettre le feu. Par contre, celui qui a fait ça va passer un mauvais quart d'heure. Cinq des plus méchantes infirmières du centre vont se pencher sur son cas. Je n'aimerais pas être lui.
Pour ce qui est de moi, je dois faire le ménage de mon bureau et des alentours. C'est un boulot ingrat. Toutes les feuilles de mon bureau ont littéralement brûlé. Du coup, mon bureau est couvert de braise. J'utilise un traditionnel ballet pour tout nettoyer.


Après 10 minute de nettoyage

Je n'ai jamais vue mon bureau aussi propre ! Il est plus grand que j'ai pensé ! Tous les papiers encombraient mon bureau, le rendant vraiment petit. Je crois que j'ai fini mon service de la journée. Qu'est-ce que je pourrais bien faire ensuite ? Allez jardiner peut-être ? J'ai entendu dire qu'on cherche des gens pour planté des fleurs au parc ainsi que de les emménagées. Un type aurait détruit toutes les plantes et on ne l'aurait plus jamais revue... Ça pourrait être amusant. J'irais semées des roses partout ! Je quitte mon bureau. Je marche vers la sortie. C'est spécial de voir le centre médical aussi silencieux et vide. D'ordinaire, c'est très agité et on entend des bruits un peu partout, même des cris parfois. Les blessures font mal et les guérir aussi. Je me dirige vers la sortie mais...

J’aperçois un homme devant la sortie. Il est vraiment mal au point. Il agonise, on dirait qu'il a été sévèrement torturé! Je crois être la seule ici, c'est de mon devoir de le soigner. Je m'approche de lui pour lui porter mon aide. Du moins, essayé d'allégé son fardeau de resté debout. Je ne crois pas que je l'aide beaucoup. Je suis toute petite comparée a lui, qui était grand et robuste. Il ne parle pas, il semble dépressif. Ces yeux nageaient dans l'eau. Je l'aide a avancé pas par pas vers une cabine pour que je puisse m'en occupé. Une fois arrivé dans une cabine médicale, je le dépose sur un lit. Je regarde son corps mutilé et torturé. Son esprit semble tourmenté par la même occasion. Je le regarde, je suis un peu triste pour lui.

-Qu'est-ce qui c'est passé ?

Il avait l'air d'un homme bien. Même si je le connais pas, il n'avait pas l'air méchant ou dangereux. Il faut vraiment être un connard fini pour l'avoir fais du mal ainsi gratuitement. Enfin, s'il ne l'avait pas mérité, après tout je ne connais pas vraiment son histoire...

Une jeune infirmière m'aide à atteindre un des lits. Elle est plus petite et plus chétive que moi, j'ai presque peur de m'écrouler sur elle... Ce serait quand même dommage que j'écrase mon infirmière quand même. Je grimace, chaque pas est une épreuve mais le lit se rapproche, je m'accroche. Elle me dépose sur un lit. Je m'allonge sur le lit, mais sur le ventre car mon dos est beaucoup trop sensible. Elle me regarde avec tristesse, c'est rare de voir de la compassion chez le personnel, ou alors elle joue très bien son rôle. Elle me demande la raison de mon état. Ce serait vraiment long à expliquer. Mais j'ai du temps à perdre maintenant après tout.

« Un entraînement qui s'est mal passé... » Dis-je d'une voix à peine audible.

Tiens parler aussi ça fait mal en fait. Génial. J'essaye de me redresser pour faire face à mon interlocutrice mais elle pose une main sur mon épaule comme pour me signifier de ne pas faire d'effort. Elle me paraît gentille c'est fou... J'ai du mal à le croire. D'habitude on vous fout sur un lit en vrac et on se préoccupe pas vraiment de votre sensibilité. Je veux être gentil avec elle aussi. Je cherche quelque chose à dire alors que je l'entend sélectionner des objets, sûrement pour me soigner. Je la regarde en tournant la tête sur l'oreiller, c'était une petite blonde, elle avait l'air jeune. Peut être était-elle stagiaire en fait ?

« Je ne t'ai jamais vu ici ? T'es là depuis longtemps ? »

J'étouffais ma peine à communiquer dans l'oreiller. Serrant les draps. Une fois la douleur moins vive je contemplais à nouveau l'environnement. Tout sentais le brûlé, certains murs avaient encore des traces de suie. Et dire que June avait survécu à un enfer. Et qu'un connard d'enfoiré n'avait eu aucun scrupule à la laisser là. Si je le retrouve un jour... Il va payer ça. Je cesse de divaguer, présentement, c'est moi qui ait besoin d'aide. Le fouet devait avoir des dents au bout, c'est pas possible de découper ma peau autrement. Je ne comprends pas comment ils peuvent nous faire ça à un entraînement. C'est sûr que ça nous force à développer nos pouvoirs mais bon y a un moment ou nos limites ne peuvent pas être poussées davantage...

L'infirmière revenait vers moi avec son matériel. Je fermais les yeux, je me sentais fatigué de tout ça, comme si l'adrénaline redescendait, comme si la pression que je me mettais venait de s'enfuir en m’assommant de fatigue. Je fermais les yeux... Ca aurait du m'apaiser. Mais non. Je ne devais plus fermer les yeux... Je ne voulais plus les fermer maintenant. Lutter contre cette fatigue, je devais. L'image de Nathanaël mort dans mes bras revenait en boucle. En réalité je l'avais laisser mourir sur la table de notre cuisine, lui tenant la main. Mais dans cet entraînement, mon petit frère était mort dans la gueule du loup, dans une marre de sang. Son joli visage d'ange reflétait sa peur et sa souffrance au moment de l'attaque du loup... Cet épreuve m'a donné une gifle, je me suis rendu compte à quel point il me manque, à quel point je suis coupable de sa mort. Je replongeais la tête sous l'oreiller. Je ressors une nouvelle fois la tête de l'oreiller et tâche d'arrêter de penser. D'avoir la tête vide. Vide de rien. Vide de tout. Vide.

L'homme avait l'air de vouloir me parler, mais sa gorge était meurtrie. Ce n'est pas beau à voir. Je regrette de lui avoir parlé pour ensuite qui se tue à vouloir me répondre. Il faut croire que son corps et aussi blessé de l'extérieure que de l'intérieure...

« Un entraînement qui s'est m.. »

J'ai de la misère à entendre le reste de sa phrase. Sa voix était à peine audible, la chance que j'ai une bonne audition. Il semble vouloir bouger, mais je lui retiens l'épaule. Je n'ai pas envie qu'il soit plus blessé que maintenant, ça deviendrait vraiment trop moche. Un entrainement ? J'avais déjà entendu parlé de ces entraînements mais, je n'ai jamais vraiment essayé. Si on sort comme cela après un entrainement, je préfère m'abstenir.

« Je ne t'ai jamais vu ici ? T'es là depuis longtemps ? »

Je me détourne de mon patient et je vais chercher quelques outils. Je ne peux tout de même pas le soigné sans outil ce serait vraiment insupportable. Je vais un léger coup d'oeil. Pas de couteau, trop dangereux. Je ne veux pas de scalpel non plus, je ne vais tout de même pas le disséquer.

Cherche dans les outils.

Une pilule antidouleur, une pommade et des bandages. Ça va faire l'affaire je crois. J'arrive près de lui. J'applique de la crème sur son corps. Donc un peu partout ou il y a du sang. Je n'ai pas trop pensé à sa question. Je ne sais pas si je dois y répondre. Je ne sais même pas d'ou je viens à la base et mon arrivée est incertaine. J'essaie dans ma journée de ne pas penser a cela mais, sa deviens une question que je dois répondre à tout prix. J'hésite a me confier à lui, est-ce qu'il est digne de confiance ? Son visage, son seul visage m'inspire la confiance. Il dégage une de ces énergies positives que j'aime bien.

- En fait, je ne sais pas. Je ne connais même pas mon âge. Tout ce que je sais, c'est que j'ai ouvert mes yeux pour la première fois ici. Stark m'a logé, nourris et protégé. Depuis que je l'ai vu, il m'a semblé être un homme bon et protecteur. On a de la chance d'être a ces côtés non ?

Je continue d'appliquer la crème. Il ne semble pas aimé mais, cette crème est miraculeuse ! Je vois déjà ces blessures se cicatrisé. À quoi sert de nier l'évidence Rosalia, je n'ai aucune idée de ce qui se passe en ce moment. Tout cela me semble irréelle... D'ou je suis venue ? Qui je suis ? C'est une pensée déconcertante, mais je pense à Stark et cela m'apaise. C'est vraiment étrange, depuis mon éveille, cet homme m'a toujours fasciné...

Je continue de lui étendre de la crème. Il semble hésitant...

« Tu sais... Stark.. Euh. Comment dire ça ? Bon disons que ce n'est pas un homme bon pour nous tous ici. Peut être l'a t-il été pour toi... Mais tu n'as aucun souvenir de ta vie d'avant. Poses toi les bonnes questions. Ce serait dommage que tu bases ta vie sur un mensonge. »

Non, il dis des mensonges ! Si je n'ai plus de mémoire c'est de la faute de ces idiots de l'extérieur. Stark ne dit pas de mensonges c'est impossible. Il raconte n'importe quoi ça va pas bien dans sa tête. Allez calme toi Rosalia, il est seulement un peu frustré à cause d'un accident pendant l'entrainement. Il va redevenir gentil bientôt... Il commence à ce redressé de sur son lit, mais qu'est-ce qu'il va faire ? Il me regarde dans les yeux d'un air sérieux. Il fait peur...

« Je veux simplement te dire, que Stark, pour moi, n'a pas été un homme bon. Donc non je n'ai pas de chance de l'avoir. Et le problème c'est que je ne suis pas le seul dans ce cas là. Nous sommes en prison... On nous retient ici de force.. »

Non, il ment ! Ce n'est pas possible, l'institut c'est une maison, pas une prison ! Je vis ici et je ne supporte pas qu'on parle comme sa ! Je crois que je vais pété un plomb !


-Tais-toi tu veux ! Tais-toi ! Dit-elle en criant d'une voix chargée de colère.

Je sens ensuite un coup de poing au visage, il était dur et fort. Ce n'était pas l'homme qui me l'a fais, mais autre chose. Quelque chose qui n'existe pas, une chose sombre. Je tombe à la renverse. Une fois sur le sol, l'infirmerie n'existe plus. Je ne vois que le couloir du deuxième étage. Il est sombre, les seules lumières qui l'illuminent grésille. Des infirmières occupent le couloir, je n'arrive pas à distingué leur visage. J'ai une terrible douleurs à la poitrine et je commence a hyper ventilé. Chaque respiration me permets de resté en vie, car mes poumons commencent a me laissé a l'abandon. Ce n'est pas vrai. Je ne peux pas rester comme ça, je dois me lever au plus vite.

J'essaie de me lever. Mon corps n'a jamais été aussi lourd de ma vie. Mes jambes tremblent sous le poids. Pourtant, je ne suis pas une grosse fille. Au contraire, j'ai une forme d'enfer ! Une fois levée, je sens en moi une terrible nausée. C'est trop intense, je ne peux pas me retenir...

Se penche et vomit par terre.

Ouuf, ça va mieux. Surement une indigestion. Non mais quelle mauvaise infirmière que je fais, je vomis devant mon propre patient ! L'homme me regarde fixement, je n'aime pas ça. C'est une situation drôlement gênante et toute ça à cause d'une putain d'indigestion ! Je le regarde et je lui souris pour essayez de garder une bonne atmosphère dans la salle.

-Oh désolé, je me suis laissé un peu emporté, c'est à cause d'une indigestion probablement....

Bon, je vais devoir soigner cet homme, même s'il est totalement inconscient de ce qu'il dit. Peut-être qu'il est trop stupide ou qu'il souffre de déficience intellectuel. Peut-être bien... Mais je crois que c'est juste passagère ce qu'il me raconte et que dans quelques jours il redeviendra bon. Un homme comme lui ne peut pas être avec ces connards de l'extérieur voyons... Ça n'a pas de sens !

L'homme se lève péniblement du lit. Sur le moment, j'ai peur. Comme je me retrouve en situation de faiblesse face à lui, même si au bout du compte, tous les deux nous sommes en mauvaise posture. Il prend mon petit corps, qui est parfait en passant et me pose sur le lit à son tour. Je n'ai jamais vue d'homme aussi bon que celui que j'ai en face de moi, ça fait vraiment changement. D'habitude j'ai toujours vu les mecs comme des pervers brutaux.

« Je te demande pardon.. Je ne voulais pas te blesser. Je suis désolé. Maintenant tu sais mon avis sur la question, je ne t'en parlerai plus. Je vais te laisser te reposer, je crois que finalement tu en as peut être plus besoin que moi, n'est-ce pas ? »

Pourquoi tout ces pardons, bon sang... Pourquoi est-il si gentil ? Après tout ce n'est rien qu'une ordure de l'extérieur qui cherche à nous nuire. Peut-être qu'il a raison... L'institut, Stark, tout pourrait être que des mensonges ? Une pure escroquerie, un piège sadique ou bien une vilaine blague qui sait. Je relève ma lourde tête en direction de l'homme. Je sens un mal au cerveau... Encore un problème de plus, génial !

- Désolé, je n'ai pas vraiment de contrôle sur ça. Ce n'est pas non plus la première fois que ça m'arrive...

Il en suivit d'un silence. L'homme ne sait effectivement pas comment soigné quelqu'un d'autre ça ce voit. Je doute qu'il soit au courant d'un règlement tout particulier de l'infirmerie. Il est interdit de se faire soigner par un pensionnaire pendant qu'on travaille. Pourquoi une telle mesure ? Il parait que les pensionnaires sont des gens extrêmement dangereux auxquelles il faut ce méfié comme la peste. J'imagine que je fais partie du beau groupe de fous moi aussi...

- Garde cet accident pour toi tu veux ? Si les infirmières apprennent ça je suis foutu... Il en suit d'un autre petit silence. Je n'ai jamais vue quelqu'un d'aussi spécial que toi, c'est quoi ton nom ? Moi c'est Rosalia.

Avec sa carrure je ne m'étonnerai pas d'un nom comme John, Joe ou n'importe quoi d'autre qui commence par la lettre J ou qui sonne virile. Je ne crois pas que ce soit le bon moment pour demander ce genre de truc par contre. Je viens quand même de dégueulé par terre et tous les deux ont a pas une super forme d'enfer. De plus, l'infirmerie dégage une aura semblable à la mort. À chaque fois que j'y rentre, je la ressens mais, je n'en fais pas tout un plat. Je me demande si lui aussi peut la sentir.

J'allais partir et la laisser seule se remettre de ses émotions, retrouver ses esprits se poser ou non les bonnes questions. J'allais la laisser face à elle même, face à ses propres craintes et inquiétudes pour qu'elle puisse y faire face. Mais elle prit la parole pour s'excuser sur ce qui venait de se passer, qu'elle n'y pouvait pas grand chose. C'est vrai que lorsqu'on a un choc mental, le corps réagit, et il est parfois très difficile de contrôler tout ses sentiments enfouis au fond de nous dans les profondeurs de l'inconscient. Mes paroles avaient réveillés chez elle une douleur terrible pour qu'elle en vomisse aussitôt.

J'avais décidé de garder le silence, j'étais toujours de dos à elle, attendant la suite. Elle ajoute un peu après que cet événement doit rester confidentiel et qu'ici les infirmières ne lui feraient aucun cadeau pour cette attitude. Cette phrase me fit sourire. Pourquoi irai-je raconter ça ? Et a qui d'ailleurs ? Personne ici n'en a rien à foutre de personne... C'est triste mais bien vrai. Peu sont ceux qui bougerait pour aider quelqu'un ici. Alors bon, je pense que je n'ai aucun intérêt à aller raconter cette mésaventure, surtout que ça lui ferait du tort et lancerai une rumeur qui pourrait être amplifiée par les pensionnaires... Bref ceci était évidement un secret entre nous. Je ne dirai rien de ce qui venait de se passer.

Elle avait ajouté qu'elle me trouvait étrange, et m'avais demandé mon prénom. Je ne comprends pas pourquoi mais j'ai l'impression d'être quelqu'un d'étrange pour tout le monde ici. C'est incroyable... Chaque personne que je croise me trouve particulier, bizarre, pas commun. Mais je ne sais toujours pas pourquoi... Je ne suis pas si différent d'eux, j'ai un pouvoir, je suis enfermé ici, et je déteste Stark. La jeune femme répond au nom de Rosalia. Je me retourne pour lui faire de nouveau face, avec un sourire discret. Je pose mes yeux sur ce petit bout de femme à la fois fragile et solide, à la fois souriante et triste.

Je m'appelle Azraël ! Je suis content de te connaître Rosalia. Dis moi avant que je te laisse te reposer en paix... Peux tu me dire pourquoi tu me trouves si étrange ? Je n'ai pas l'impression d'être si différent de toi ou de qui que ce soit ici.

J'avais dit ça en souriant, et tirant une chaise pour être en face de Rosalia et pouvoir discuter ainsi. Je jouais avec une petite feuille en papier que je faisait voler entre mes doigts en slalom sans que la feuille ne les touche jamais.

Il dit qu'il n'avait pas l'air si différent. Au contraire, il est tout particulier ce jeune homme. Il en est de même pour son prénom si particulier. Azraël, je pourrais le répéter dans ma tête toute une nuit et il restera toujours aussi spécial

- Je vais te dire. Tu es le seul que j'ai rencontré ici qui ne ressemble pas à un psychopathe. Tu ne te bagarres pas, tu n'es aucunement menaçant que sa soit de quelques façons. Je n'ai pas l'impression que je parle avec un autre camarade pensionnaire quand j'entends ta voix. Tu es différent, tu n'as pas laissé le mal te ronger. Le plus étonnant c'est que tu es une de ces personnes nuisibles mais, tu es à la fois plus généreux que ceux qu'ils ont affirmé... Azraël

Que je suis poète quand je m'y mets ! C'est fou je devrais faire de longs discours plus souvent ! Enfin, cette discussion devient un peu trop bizarre, je me casse. Azraël quant à lui, placer pour me parler en jouant avec un bout de papier. Il avait l'air de bien aimer son pouvoir. Il ne sait pas que rien n'égale la téléportation, ce don divin donné à une personne toute aussi divine ! Je me lève avec un effort surhumain et je me dirige vers la porte. J'arrive vers la poignée mais, mes jambes, qui ont la tremblote, me font pas de cadeau. Je trébuche par terre, soumis à mon corps de beauté. De plus, je me cogne la tête contre la poignée !

- *$%@! de portes à la con. Ce relève péniblement.

Non mais j'en merde cette porte. Si ce serait un être humain, je le décapiterai comme si ce serais une simple peluche. Si ce ne serait que de moi, je détruirais toutes les portes de cet institut ! Après tout a quoi sa sert mis à part de me cogné la tête ? La douleur est vraiment pénible. Journée de merde oui !