Trapped

J'erre dans l'institut... Encore... Je n'ai vraiment rien à faire. Quand je n'ai rien à faire, j'ai envie de voler, brûlé et mangé des araignées. Ces des passe-temps que j'aime bien, mais la société en général n'approuve pas ces comportements. Au point où j'en suis, je m'en moque un peu. Puisque je m'ennuie, je passe à l'action. Première chose à faire quand on veut voler, trouvé une victime facile. Trouvé quelqu'un d'assez taré pour ce faire avoir et pas assez en forme pour me rattraper si les choses va mal. Je crois que le toit serait parfait pour un vol, il y a beaucoup de monde mais, pas un seul membre du personnel. Ce sont eux les plus forts ici. Une fois arrivée au toit, je fais une brève observation du terrain. La chance que sa soit le soir, je peux tout voir alors que les autres ne peuvent pas. La tâche ne sera que plus facile. Je continue de scruter et je m'avance sur le toit. Rien... il n'y a absolument rien ! Personne ! Putain, je suis venue ici pour rien alors... Je me retourne pour retourner vers l'intérieur mais, une jeune fille est apparue. Elle était derrière moi tout ce temps.

-Donne-moi tout ce que t'a ou je t'étripe petite blonde !

La jeune fille avait des cheveux bruns. Ce n'était pas un prix de beauté. Elle était vachement laide avec ces boutons partout dans la figure et sa voix rauque. Elle brandissait un petit couteau vers moi pour m'intimider. Quel amateur ! Ce n'est pas comme ça qu'on vole quelqu'un. Je vais lui montrer comment on fait !

-Je ne crois pas face de rat !

Frappe avec violence sur la tête de la jeune fille

Mon coup était dur. Je lui ai carrément défait la mâchoire. Il faut croire que je ne connais pas ma force. Elle tombe a terre sous le choque. Elle ne bouge plus. Je lui donne quelque petit coup avec mon pied pour voir si elle va réagir mais rien. Finalement, j'ai trouvé une tarée a volé. Je lui fouille le corps. J'ai trouvé un couteau et trois clopes. C'est mieux que rien. Son couteau n'avait rien d'impressionnant. Une lame de métal certes, mais de cuisine. Pour ce qui est des clopes, je pourrais toujours les vendre. Il y a des gens, comme Azrael, qui pourrais donné n'importe quoi pour des clopes. Alors si je fais le bilan, c'est un vol facile et gratuit comme je les aimes. Je quitte le toit, laissant ma victime a terre. Quelqu'un ira bien la cherché, un jour, je crois.

Je décide d'aller fêter sa au rez-de-chaussée. Je passe dans le couloir et je vois la porte de l'auditorium ouverte. Une pancarte sur la porte indique qu'il y avait un film pour ce soir. Ce qui m'arrange. Je n'ai jamais vu de film au cinéma, ce n'est pas que je ne voulais pas c'est parce que je ne pouvais pas. Pas assez d'argent il faut croire. Mais ici c'est différent, tout est gratuit. Bien en fait, non, il y a un prix à payer, la liberté. J'entre dans la salle, qui est assez immense. La plus grande que j'ai vue je dois dire. Les sièges sont étonnamment confortables. Je me demande pourquoi personne ne va voir de film si la salle est aussi belle. Je m'installe sur l'une des chaises, qui est collée au sol.

La noirceur envahit la salle et l'écran s'allume. Enfin... Ce n'est pas vraiment un écran mais plus un projecteur sur un long papier blanc qui diffuse le film. C'est du pareil au même. Les portes claquent. Ça ne me dit rien de bon mais, je n'ai pas envie d'être inquiète ce soir. Je suis un peu fatigué. Le film commence. Les premières minutes sont prévisibles. Ça parle de Stark et de son génie. Ensuite on le voit en train d'exposer ces théories et de comment il se fait exclure par la communauté scientifique. Même si je ne riais pas, cela m'amusait. Je pouvais même affirmer que c'était vraiment drôle. Voir Stark se faire rejeter comme un raté. En plus, les producteurs ont fiaient exprès pour rendre sa super dramatique, ce qui rend le tout encore plus hilarant. Pauvre petit Stark ! Ahahahahah....

Je fais une promenade. On n'a jamais toute vue dans cet institut, à chaque promenade il y a quelque chose de différent ! Cela me plaît. Chaque promenade peut devenir une aventure extraordinaire, ou pas. J'arrive au premier étage de mon cœur. C'est à ce moment que je vois une jeune fille. Elle a les cheveux noirs. Elle est plutôt moche à vraie dire. Elle a plein de boutons, cheveux gras et ces courbes sont loin d'être les plus mignons. Je vais quand même lui faire mes salutations.

-Salut !

Elle me plaque contre le mur férocement et brandit un couteau. Sur le coup je suis surprise. Je lui ai seulement dit salut et elle veut m’attaquer. Je crois qu'elle mérite une bonne correction. Cette erreur de la nature, l'acné ambulante ou bien face de rat va recevoir une de ces fessées ! Même si elle est plus grande que moi, je lui garantis d'horrible souffrance.

- Alors, ma jolie, j'espère que tu es célibataire !

Je crois que maintenant je comprends ce que ressentait Geist. Mais cette situation est différente car, moi je suis plus que jolie alors qu'elle est une laideur sur deux pattes. Son couteau est tellement près de ma gorge qu'elle pourrait me couper la tête en un seul mouvement. Je n'aime pas ça. Je n'ai pas peur car, je suis une merveille de la nature qui sait se téléporter.

Ce téléporte derrière la laideur.

Bon c'est maintenant le temps de jouir du spectacle. Je lui prends l'épaule gauche et je fais tomber l'horrible source d'acné par terre. J'entends son crâne tombé sur le sol dur. Ça fait comme une pastèque qu'on échappe par terre ! Elle agonise. Je ne me sens pas coupable du tout, elle n'avait qu'à pas me menacer avec un couteau !

- Désolé, j'ai le principe de ne pas sortir avec les filles moches!

Je pars du premier étage et je descends du rez-de-chaussée. J'ai besoin de me changer un peu les idées. J'arrive près de l'auditorium et une pancarte indique qu'un film est présenté ce soir. Génial ! J'adore les films ! Je rentre dans la salle. Les sièges sont plutôt confortables. Même plus confortable que les lits d'hôpital ! La noirceur s'empare de la salle et le projecteur s'allume. Les portes d'en arrière fermant mais, je n'y prête pas attention. Je suis concentré sur le film. Pauvre Stark, il se fait rejeter par ces ignobles présumés scientifiques... Je ressens par ce film, en quelque sorte, la même peine que Stark a ressentie. Le rejet, il n'a trouvé sa place nulle part. Il a dû rester en exil et faire sa propre science. C'est une histoire passionnante tout de même !

Je scrute un peu la salle. Je crois que je suis la seule qui a eu la bonne idée de voir un film ce soir. Attend... Non. Il y a quelqu'un d'autre. Elle est blonde, taille moyenne... Mais c'est Geist !

Sourit

Je ne croyais pas la revoir ! Ça me fait chaud au coeur de pouvoir contempler de nouveau son beau et charmant visage ! Je me lève de mon siège et je lui fais un large signe de la main.

- Oooooohhhh ! Geist ! C'est moi Rosalia !

Fais un beau sourire et fais un baiser volé dans la direction de Geist.

Elle se retourne et elle me regarde. Elle semble anxieuse tout d'un coup... Elle devrait pourtant être joyeuse. Allez au cinéma avec une jolie fille comme moi ce n'est pas donné !

C'est un pur moment de joie. Un moment meilleur que de manger des araignées ou voler des trucs. C'est la paix totale. Seule sur des chaises confortables à regarder un film et rire. Je devrais venir plus souvent ici pour me détendre et combattre le stress de vivre ici. Habiter à l'institut, il y a de quoi à être stressé. Les geôliers par exemple, à chaque fois que je croise l'un d'eux j'ai toujours peur qu'il me tabasse. Je suis sûre que vivre comme ça c'est illégal ! Trêve de révolte et plus de repos. Il ne manquera plus que du popcorn et je serai comblé !

- Oooooohhhh ! Geist ! C'est moi Rosalia !

Oh non... Je reconnais cette voix, si féminine soit-elle. C'est Rose ! La petite infirmière qui m'a attaché au lit pour essayer de me faire des choses et qui m'a ensuite drogué. Non pas elle... Je ne veux pas rester une minute de plus ici sachant que cette fille rôde dans les parages. Je me lève de mon siège et j'avance à toute vitesse vers la sortie. Le film continu de jouer. De toute façon je connais déjà la fin...

Une fois arrivée à la porte de sortie, je tiens fermement la poignée de fer. Elle était dure ! J'essaie de nouveau de l'ouvrir mais, sans résultat. Merde et encore merde ! On a enfermé ici ! Quelle brillante idée ! J'imagine que c'est pour ça que personne ne va voir de film... Et qui sait combien de temps ça va durer ? Peut-être pendant une heure, deux heures ou dix heures ! J'essaie de défoncer la porte avec un violent coup de pied mais c'est peiné perdu. Je me retourne et je vois Rosalia qui me regarde d'un air perplexe...

- La porte est verrouillée ! On ne peut pas sortir avant la fin du film...

Elle montre un très large sourire. Elle doit trouver ça bien romantique... et comique. Déjà qu'elle aimait que je sois sa petite prisonnière à l'infirmerie, je n'ose pas imaginer ici. Elle fait signe de me demander si elle peut s'asseoir auprès de moi... Elle continue de me regarder avec son petit regard mignon. Non Geist ! Tu dois résister ! Je ne dois pas craquer... Et puis merde ! Je ne peux pas vaincre à ces charmes.

- D'accord, tu peux t'asseoir à côté de moi, mais si tu touches de près ou de loin à mon corps, je te démolis, entendu ?

Ici je n'ai pas à être gêné, elle n'a pas d'infirmière pour la protéger et s'ils ouvrent la porte je pourrais m'enfuir. Alors, peux importer ce qu'elle va faire, je suis gagnante !

Elle s'en va... C'est dommage... Je ne comprends pas, moi je l'aime alors pourquoi elle ne m'aime pas ? C'est vraiment blessant. J'ai l'impression qu'elle vient de me frapper au visage. J'ai pourtant été gentille avec elle... Je continue de regarder Geist, elle arrive tout près de la porte, c'est décevant. Je continue de fixer mon trésor, pour une raison inconnue, elle reste dans la salle... Mais pourquoi ? Est-ce qu'elle aurait changé d'avis pour revenir me voir ? Ce n'est pas impossible ! Je vais aller la voir aussi vite que l'éclair !

Ce téléporte derrière Geist

J'adore la téléportation. C'est vraiment génial je peux partir d'où je veux et me rendre à l'endroit que je veux avec ma pensée. Une fois derrière elle, je la regarde de dos. Elle est aussi sexy du devant que derrière c'est vraiment fou ! Je ne sais pas ce qui me retient de lui faire une petite tape sur son derrière... Non ! Je dois me concentrer ! Geist est en train de frapper la porte comme une détraquée. Qu'est-ce qu'elle fout bon sang ?

- La porte est verrouillée ! On ne peut pas sortir avant la fin du film...

Oh ouais ! Je dis mentalement merci à Stark et à toute l'équipe de production pour nous avoir enfermées dans l'auditorium ! Cela me laissera assez de temps pour reconquérir ma chérie. Même si elle est déjà en couple avec Blake, mon valet d'amour, je vais tenter ma chance. Après tout, je suis beaucoup plus belle, gentille et affectueuse que lui. Je veux m'asseoir près d'elle. Je lui fais des signes de la tête et avec les mains pour lui dire. Je trouve cela assez drôle donc je souris. Mon trésor ne peut rien me refuser. Je continue d'insister, elle va craquer dans les prochaines secondes. Dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un...

- D'accord, tu peux t'asseoir à côté de moi, mais si tu touches de près ou de loin à mon corps, je te démolis, entendu ?

Je suis une championne ! Je suis la reine de la séduction ! On revient vers les sièges et on s'assoie ensemble. On continue de regarder le film. Elle porte son attention sur le film, moi j'admire son beau corps digne d'une déesse. J'ai envie de jouer dans ses cheveux et de me blottir contre elle mais j'ai en quelque sorte promis de ne pas la faire... J'imagine que le concept, touche avec ses yeux, pas avec ses mains s'appliquent dans cette situation. Pour chasser l'envie, je détourne mon regard vers le film. Encore une fois ce brave Stark se fait rejeter, il n'a pas eu la vie facile celui-là. J'aimerais savoir ce que Geist en pense. Peut-être qu'elle sera d'accord avec moi. Même si elle a affirmé qu'elle détestait les chiens et les infirmières. Pfff, je suis sûre qu'elle ne pensait pas ce qu'elle disait.

- Pauvre Stark, il n'a pas eu la vie facile... On est chanceuse d'être à ses côtés de lui et de son génie non ?

Je regarde sérieusement Geist. Elle commence à rire comme une folle. Je me demande qu'est-ce qu'il y a de si drôle....

Rosalia semble très enjouée. Je ne peux rien refusé à une fille aussi mignonne qu'elle, même si elle est peut-être vraiment insupportable. Nous revenons à nos sièges et on s'assoit. Je continue de regarder le film sur Stark. C'est vraiment ennuyeux ! Je crois que j'ai compris que c'était un raté pas besoin de répéter dix fois ! Je détourne un peu mon regard de l'écran et j'observe Rose. Elle louche sur moi, tout comme moi je louche sur elle. La chance que j'ai un couteau sur moi pour me défendre mais, je ne suis pas sur d'être capable de l'utiliser sur cette blonde. Cette petite fille est si fragile et sa voix est si féminine... Ça me briserait le cœur de l'a poignardé.

Finalement, Rose se lasse de regarder mes courbes. Enfin je vais pouvoir écouter ce stupide film tranquille. Je ne compte plus le nombre de fois que ce scientifique fou s'est fait rejeter... S'il pense que j'ai pitié de lui... Ça ne devient plus drôle, les blagues les plus courtes sont les meilleures.

5 minutes plus tard

Je m'y attendais, il tombe dans la folie ! Mais dans le film, cela s'appelle l'illumination ! C'est tellement nul, j'ai hâte qu'il finisse. Par contre, ce n'est pas pour demain s'ils ont pris tout ce temps pour ce que je viens de voir, j'imagine le reste.

- Pauvre Stark, il n'a pas eu la vie facile... On est chanceuse d'être à ses côtés de lui et de son génie non ?

Commence à un rire soudainement

Elle me fait vraiment trop rire ! Ahahahaha !


-J'espère que c'est une blague. En tout cas elle est vraiment trop drôle ! dis-je en ricanant.

Bon je calme un peu mes cordes vocales. Rosalia ne me répond pas, elle semble vexée. Elle était sérieuse... J'aurais dû m'en douter, si elle travaille à l'infirmerie ce n'est pas pour rien. C'est le genre de fille chouchou de Stark assez naïve pour croire tout ce qu'il raconte. Pour ce qui est de moi, je ne le sais pas. Je vais continuer à garder mon énergie pour le film.

Oh mais c'est génial ! Il commence un nouveau sujet ! Celui du rapatriement à la maison des pensionnaires. Le tout commence dans un fond de musique assez triste. J'aimais bien la chanson, j'arrive bien à ressentir l'émotion. La suite des images et vidéos montrent des gens utilisés leur pouvoir à l'extérieur de l'institut. On voit la misère aussi qu'ils ont vécu. Il y a aussi la joie, la joie d'être venue à l'institut pour ces parias. Mise à part la chanson, le reste ne m'atteint pas vraiment. C'est toujours mieux que les histoires de Stark par contre. Il y a même quelques scènes d'action, ce que j'apprécie bien.

La prochaine séquence montre une petite fille qui se donne au crime. Un peu comme moi quand j'étais petite. J'ai l'impression de me voir dans cette petite fille... Comme un miroir. Tout ça me rappelle plein d'émotion que j'avais en moi pendant cette longue nuit d'hiver. Le cœur froid et les yeux glacés par les larmes, c'était vraiment dur. J'ai envie de pleurer mais, je vais m'abstenir. Je n'ai pas envie de faire plaisir à Rose. Cette décision de ma part, me donne un coup de poing a la poitrine. Il est rare que j'exprime mes émotions, surtout avec d’autres personnes. Cela fait mal quand on est rendu avec une trop grosse charge à l'intérieur. Je contemple les sièges confortables. Quand j'y pense, vivre ici ce n'est pas si mal après tout. Ici j'ai un toit et ai mangé après tout. De toute façon, est-ce que j'ai vraiment un autre endroit ou aller ?

Je ne vois franchement pas ce qu'il y a de drôle. C'est quand même un pauvre homme qui est à l'écran. Non mais !

-J'espère que c'est une blague. En tout cas elle est vraiment trop drôle !

Vraiment pas. Cela me vexe profondément que Geist s'amuse sur la peine des autres. Comment on peut apprécier de voir son dirigeant aimable et respecté se faire mener de la sorte ? Aucun respect je n'arrive pas à y croire ! Je détourne mon regarde de Geist un moment. Je n'ai plus rien à lui dire je crois.

10 minutes plus tard.

Ah bon, il passe à un autre thème. Ceux des brebis égarées qui viennent à l'institut. C'est inspirant a regardé. Des bonnes scènes d'action en plus. Des explosions, des batailles et de grandes scènes de force de la part de personnes. J'aime bien voir ces pauvres humains sans scrupules se faire battre. C'est réconfortant d'un côté et un peu effrayant de l'autre. Il ne manquera plus qu'un petit amuse gueule pour rendre le moment plus reposant.

Après une heure de vidéo sur les pensionnaires qui arrivent à l'institut.

Ouais... Ça devient vraiment long... Mais où est l'objectif derrière tout ça ? Nous bourrez le cerveau ou quoi ? Non là je ne sais pas combien de temps encore ça va durer...

20 minutes plus tard.

Je n'en peux vraiment plus ! JE N'Y ARRIVE PLUS ! J'en ai assez de vidéos de Stark, assez d'histoires de l'institut, assez d'histoire de pensionnaire, je veux sortir d'ici bordel ! Je me lève brusquement de mon siège. Je regarde dans la direction de Geist. Qu'est-ce qu'elle est mignonne ! Elle dort paisiblement comme une bûche. Elle était déjà belle éveillé, mais endormis encore plus ! Je dois profiter de l'occasion. Je m'approche de son corps divin. Je m'étends tranquillement dessus. Au diable ce que Blake peut en penser, je saute sur l'occasion.

Donne un bon gros bisou à Geist.

Le baiser est génial. Elle a des lèvres vraiment appétissantes. Mon coeur bat à la chamade et le moment semble trop beau pour être vrai. Le bonheur n'arrive jamais seule, Geist ouvre les yeux.

C'est d'une longueur qui ne finira plus.

S'endort subitement.

Je cours dans un champ. Un champ aussi vert que les pommes. Le doux vent tiède souffle dans mes cheveux. Je portais toujours mon veston noir. Je continue de courir jusqu'à que je trébuche sur une roche. Je me relève, sans grande blessure. J'entends ensuite une voix caverneuse me parler...

-Hey ! Tu ne pourrais pas faire attention !?

Je me retourne vers la pierre qui m'a fait trébuché... La pierre était ronde et elle avait une bouche et des yeux taillés dans la pierre. La roche n'avait pas l'air très contente que j'ai trébuché dessus. Je me sens gentille alors je vais présenter mes excuses.

-Excusez-moi, grand rocher !
Il semble être content que je me sois excusé. Si seulement c'était comme tout le temps !
-Geist, va plus loin et tu trouveras le château de diamant !

Wow ! Un château de diamant ! Mais c'est merveilleux ! Il faut que j'y aille tout de suite ! Je continue de courir dans le vaste champ. Plus j'avance, plus je m'enfonce dans un épais champ de mais... Tout d'un coup, je lève ma tête vers le ciel, qui est maintenant noir et pleins d'étoiles. La nuit est venue drôlement vite ! Mais le climat reste toujours aussi doux, parfait et paisible. Toujours en bravant le champ de mais, je commence a m'y perdre. Rendu a un moment, je ne suis plus dans un champ de blé d’inde mais, dans un champ de citrouille. Ensuite, un épouvantail se présente à moi.

-Résous mon énigme ou sinon...

Cela n'a pas pris beaucoup de temps avant que je fasse tombé l'épouvantail. L'épouvantail, étant fais de tissu, n'arrive plus a se lever.

Je sens une humidité sur mes lèvres et un étrange poids sur mon corps. Ce n'était pas déplaisant comme sensation. J'ouvre les yeux pour voir ce qui se passe. Oh non... Rosalia est complètement couché sur moi en train de m'embrasser pendant que je roupillais... C'était EXACTEMENT ce que je voulais éviter à tout prix et elle n'est même pas foutu de le respecter ! Elle me l'a même juré...

Repousse Rosalia plus loin.

Elle tombe à la renverse sur le sol. Elle n'avait qu'a pas m'embrasser comme ça. Je sais comment on va régler nos problèmes !

- Tu m'avais dit que tu ne feras rien ! dis-je en montant vers la scène. On va régler cela maintenant ! Viens te battre !

J'arrive sur la scène, le film continu toujours de jouer. Je n'y prête plus attention. Ensuite j'observe Rosa qui arrive sur la scène elle aussi. Je la fixe sérieusement du regard, mais elle semble trouvé sa drôle. Elle sourit même.

- Attends toi à un duel facile... Pour moi !

Je devrais vraiment revivifier mes méthodes d'intimidation. Elle n'a pas l'air effrayé le moins du monde. J'ai des couteaux dans ma poche et je n'hésiterai pas à les utilisés s'il faut ! Mais j'y pense, est-ce que je serai capable ? Transpercé la peau de cette petite fille fragile...

Ce baiser est génial ! Je sens en moi toutes les pulsions amoureuses, que je redistribue à ma Geist d'amour. Oui, de l'amour je vais lui en donné beaucoup ! Elle sera tellement pleine d'affection qu'elle m'en donnera à son tour. Cela s'appelle, être en couple. Je crois que je peux la considérer comme ma petite amie désormais. Même si elle dit qu'elle n'est pas d'accord, je n'y crois pas un seul mot. C'est évident qu'elle m'adore mais, elle ne veut pas l'avouer.

Je sens tout d'un coup une forte poussée contre mon torse. La poussée est assez forte pour me propulsé sur le sol. Qu'est-ce qu'elle fait ? Elle gâche tout le moment sacré du bisou de l'affection mutuelle entre deux femmes. Bien que ceci soit classifié comme étant homosexuelle, je ne m’en fais pas. Je ne veux jamais au plus grand jamais d'enfant.

- Tu m'avais dit que tu ne feras rien ! On va régler cela maintenant ! Viens te battre !

Elle monte vers la scène, plutôt en colère. C'est de mon devoir de remettre ma petite amie à sa place auprès de moi. Je vais devoir lui donner la fessée à ma vilaine diablesse. Je monte à mon tour sur la scène. Elle me fait face, moi je garde mon sourire. Je crois que mon sourire va la mettre encore plus hors d'elle que maintenant.

- Attends-toi à un duel facile... Pour moi !

Ahahahaha, elle me fait trop rire !

-Descend de tes grands chevaux ma jolie. Si tu veux toute arrêter et revenir dans mes bras, je comprendrai. Fais un clin d'oeil.

Elle n'avait pas l'air d'aimer ça. Même elle me saute dessus avec violence ! La misérable ose s'en prendre à moi ! Avec toute l'amour et l'attention que je lui ai donné ces derniers temps, elle a l'audace de me faire front. Je tombe à la renverse. Elle sort ensuite sa poche un couteau, sympathie de la cafétéria. Oh merde, je n'aurais jamais dû parlé à cette fille. Elle est dangereuse et imprévisible. C'est maintenant une question de survie. Je suis bien trop bonne pour capitulé mais, je dois faire quelque chose. Geist oriente la pointe du couteau dans ma direction. Pris d'un réflexe, je lui prends le bras pour retenir son coup qui semblait être fatal pour moi. Elle est très forte, mais je réussis à prendre le contrôle de l'arme. Au final, elle tombe plus loin sur le sol. Je profite de l'occasion pour me téléporté pour aller chercher la lame. Ce qui semble déplaire à Geist que j'utilise un pouvoir des plus supérieurs. Enfin, je prends le couteau mais, elle me fonce dessus une fois de plus. Cette fois-ci, je le garde en main et de ce fait même, je déchire le papier qui servait à la projection...

Suite à cela, les organisateurs du film n'ont pas pris beaucoup de temps avant de ramener une armée. Ils ne sont pas modeste, cinq gardiens pour deux filles. Ça me fiche la trouille de devoir faire face à ces mecs armés.

- Je crois qu'on est dans la merde...

En fait, nous sommes dans la merde. Ils avancent sur scène, nous sépare et semble vouloir nous transporter ailleurs. Moi, je collabore mais, ce qui ne semble pas être le cas de Geist, toujours enflammé par la colère.

- Tous sur la pas très commode ! Crit l'un des gardes

Il faut dire qu'ils savent faire leurs boulots. Ils ont toute suite pris d'assaut la blonde qui était autrefois une de mes préférés. Elle ne résiste pas très longtemps et ce fait toute suite dominée par deux gardes de sécurité. Elle lâchait sans cesse des jurons et des insultes, qui ne semble pas effrayé les hommes du moins du monde. Il reste maintenant à savoir ce qu'ils vont faire de nous...

-Descend de tes grands chevaux ma jolie. Si tu veux toute arrêter et revenir dans mes bras, je comprendrai.

Stupide garce. Je ne t'appartiens pas salope, je suis à personne. Tu vivras mon enfer espèce d'enfant gâtés ! Je mobilise mes jambes dans sa direction et je la jette par terre avec force. Ce n'est aucunement pour lui faire l'amour. Je vais plutôt lui faire souffrir son affront. Elle ne me verra plus jamais de la même manière. Je fouille rapidement dans ma poche pour sortir mon bon vieux couteau si utile. Elle en verra couler du rouge... Pris d'une extrême malchance, elle contre mon coup et fais virevolté mon arme. Elle disparait et réapparait près de ma lame. Alors, c'était ça son pouvoir. La téléportation, elle peut changer de lieu telle une sauterelle en quelques battements de cils. Mon petit doigt me dit qu'elle n'a pas une maitrise parfaite du don. Je dois agir vite pour reprendre le contrôle de la situation. Je réessaie un assaut mais, au même moment, une équipe d'intervention arrive sur les lieux...

Quelle idée de s'en prendre à une amie des infirmières. Ils l'auront mérité, si je pourrais partir d'ici, je le ferais. Ils tentent de me maîtrisé et se rassemble tous près de moi. Je déteste qu'on me touche ainsi, ça me frustre, tout simplement. Je suis en colère sauvage, je n'arrive plus a contrôler ma bouche qui était déchainée à lâcher des jurons. Ils ont réussi a me maitriser pour l'instant...