" Bien, tu vois ? Et maintenant tu te concentres bieeeeen sur tes james, mais sans retirer ton attention du reste, hein ? Sinon tout ce que tu auras fait avant ne servira à rien. Hein ? Je trouve que c'est la partie qui te fait le plus défaut."
Ally observait l'employé de l'Institut se tenant devant elle. Dès le début, elle savait qu'elle n'aurait jamais dût répondre à ses remarques. Elle poussa un long soupir et jeta un œil à sa montre. Elle avait finalement bien fait de prendre place sur un coffre rangé dans un coin de la pièce : une vingtaine de minutes pour écouter une explication parce qu'apparemment, elle ne faisait pas bien attention à certains détails, ça devenait quelque peu long. Son regard était devenu terne, morne, sans intérêt quant à ce que racontait l'employé. Au début, tout cela aurait pût être intéressant. Au début, hein. L'homme plongeait son regard dans le sien.
" ... Et tu peeeeeeeenses à ce que tu dois obtenir, hein ? Il faut que tu gagnes en viteeeeesse !"
* Et tu m'ennuiiiiiiies avec tes explications, tu vois toi aussi ?*
Elle se pinça un instant la base du nez, soufflant un peu, avant de finalement se lever. Le petit monsieur qui vient vous voir parce qu'il prétend que " Mais qu'est-ce que tu fais ? N'importe quoi ! " en le répétant toutes les minutes dans la grande pièce, vous agaçant comme il faut, ça allait bien cinq minutes. Ally posa bien ses pieds au sol, se plaçant face à lui. Elle le regarda avec un grand sourire.
"- Merci, mais... Non. - Hein ? - Non plus. Ca va bien deux minutes, je n'ai plus quinze ans, et je ne fais rien de dangereux. Auuuuu revoir tu vois ? "
L'employé la dévisagea un instant, avant de se détourner, une petite moue sur le visage. Elle l'entendit baragouiner quelques mots, et s'éloigner vers la sortie. Si il partirait, elle n'en savait rien : très souvent, des employés, ou certains pensionnaires ayant prêté serment auprès du Dr Stark venaient jeter un oeil aux façons d'exercer des sportifs. Sait-on jamais, il ne faudrait pas que le matériel prenne feu parce que l'un des jeunes étant un élémentaire s'est emballé. Parfois, les surveillants ne disaient rien de leur présence et demeuraient silencieux du début à la fin de l'exercice, cachés dans un coin du mur de la pièce.
Ally respira un grand coup. Se concentrer. Elle manquait en vitesse et le savait, mais ne parvenait plus qu'à se transformer en un seul et même animal. L'âge, dis-donc, ça ne joue pas que sur les articulations ou la mémoire : même sa capacité en avait été modifiée. Elle resserra l'élastique qui lui maintenait les cheveux, afin d'y voir plus clair. Ne pas se laisser distraire. Il fallait qu'elle augmente sa conservation également. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre qui affichait fièrement 11:06.
Sa silhouette se pencha en avant, ses bras s'allongèrent tandis que ses jambes semblaient raccourcir. Ses doigts se recourbèrent, tandis que sa tête s'allongeait grandement. Ses oreilles en firent de même. Une queue poussa à la base de son dos et ses cheveux changèrent de teinte et de forme. Son débardeur tomba au sol. Oui, forcément. Les habits n'étaient pas toujours métamorphosables non plus. Il faudrait réfléchir à résoudre ce problème quand même.
Une louve à la fourrure claire occupait à présent le sol. Son ouïe était développée, son odorat plus fin. Sa vue avait changé et sa langue pendait parfois en dehors de sa gueule. C'est qu'il fait chaud parfois ! Tout semblait au poil. Elle jeta un oeil derrière elle, et avança doucement dans la pièce. La durée. Il fallait se concentrer dessus.
Une odeur. Un détail. Quelqu'un venait.
Ne plus penser à rien. Oublier tout ce qui l'entoure. Ally ferma un instant les yeux.
Sa silhouette sa forme originelle. Elle récupéra les vêtements tombés, et se rhabilla en vitesse. Pas de queue oubliée ? Elle observa derrière elle : tout semblait en ordre. Ses yeux ne quittèrent cependant pas l'entrée de la pièce. La poignée s'abaissa.
C'était un jeune homme. Les cheveux bruns, un peu plus de la vingtaine... Du moins lui donnait-elle cet âge. Elle l'avait déjà aperçu, du moins lui semblait-il... Automatiquement, sa musculature se crispa doucement. Elle se surprit elle-même. Pourquoi tant de méfiance ? Après tout, elle ne le connaissait pas vraiment... Tout du moins, pas complètement. Ses sourcils se froncèrent un peu. Elle s'étira un peu, afin de détendre toute cette tension. La vieillesse, la vieillesse...
* Voyons, reste naturelle, que t'arrive-t-il ? *
Son regard ne quitta pas celui du jeune homme. Elle finit par briser le silence de la pièce.
" Salut... Tu veux que je te laisse la salle ? "
Dernière édition par Sandro W. Deshaies le Ven 4 Jan - 10:12, édité 1 fois
Je pensais que je serais seul, raté. M'enfin vous me direz, j'avais pensé que cette journée avait bien commencé, encore raté. Rien qu'en posant la main sur la poignet, et avant même d'exercer l'infime pression qui me permettrait d'ouvrir cette putain de porte, j'ai compris qu'il y'aurait un problème. Je suis rentré dans la salle d'entrainement, je n'avais pas fait deux pas quant j'ai flairé son odeur. L'odeur d'un autre loup, juste là, dans cette pièce. J'ai aussitôt senti la tension qui émanait de lui, ou plutôt d'elle, puisqu'il s'agissait d'une femme. Le loup en moi s'agita, ses griffes me déchirant de l'intérieur. La femme se sentait menacée, et il ne fallait pas être très malin pour comprendre que la menace c'était moi. Le loup grogna, et me pressa pour que je le laisse sortir.
« Salut... Tu veux que je te laisse la salle ? »
Je ne répondis ni au salut, ni à la question. Qu'elle fasse ce qu'elle voulait. Je ne savais même pas pourquoi j'étais venu là, je crois que j'avais simplement erré jusqu'à me retrouver face à la porte. Sans autres intentions que de me dégourdir les pattes. Moi, mes pattes, pas celle du loup. J'aurais vraiment voulu rester tranquille et ne pas avoir à subir ses assauts répétés. Après tout, le loup s'était plutôt bien conduit ces derniers temps. J'avais presque fini par oublier sa présence. Mais voilà que la trêve était rompue, dès lors il n'était plus question, pour lui, de me laisser en paix. Il voulait que je lui cède le contrôle, histoire d'aller s'assurer lui même que la louve n'était pas un danger. Car enfin, il en fallait pas s'y tromper. S'il était une seule chose que le loup craignait, c'était bien un autre loup. Qu'il s'agisse d'une femelle ne changeait rien au problème. Il avait peur, de cette peur hargneuse qui me retournait et me secouait tout entier. Je restais planté là, à me battre contre lui, à me battre contre moi même.
Ma respiration se fit plus laborieuse néanmoins, et mes tremblements, signes avant coureurs de transformation, se manifestèrent dans l'instant. Je serrais les mâchoires, et mobilisais toute ma force mentale, toute ma concentration pour en faire un piège capable de retenir la bête qui continuait de me lacérer à l'intérieur. Il était furieux à présent et se débattait avec violence, jusqu'à m'arracher des gémissements sourds d'animal blessé. Mes mains tremblaient si fort ... La colère se mit à croitre en moi, à me posséder tout entier, tandis que la voix du loup s'insinuait dans mon esprit pour le corrompre. Mes pupilles furent bientôt réduites à l'état de tête d'épingles. Point invisible dans tout ce noir. Le loup susurrait à présent, tout était de la faute de cette femme, elle représentait, sinon un danger, une menace, et aux yeux du loup, cela constituait un tors suffisant pour lui sauter à la gorge et la réduire en charpies. Il gémissait à présent, me suppliait de le laisser mettre fin à mon tourment. Et ç'aurait été si simple, de céder, de tout lui céder. Mais si je faisais ça, on me remettrait dans une cage, et ç'en serait finit de mon semblant de liberté. Non.
« Une louve incapable de reconnaître un loup, et un danger, voilà qui est intéressant ... et pitoyable. »
Dernière édition par Sandro W. Deshaies le Dim 6 Jan - 10:55, édité 3 fois
Aucune réponse. Aucun bruit, aucun son, pas un seul mouvement. Après son apparition dans la pièce plutôt sombre d'entraînement, le jeune homme se tenant face à Ally n'avait émis aucun retour quant à sa question. Peut-être était-il venu ici, dans l'espoir que la pièce serait vide afin de s'exercer au mieux, dans la discrétion et l'intimité.
Mais une tension. Une atmosphère stressante, pesante. Face à cet individu, Ally n'était pas tranquille. Peut-être était-ce dût à son silence, qui sait. A son immobilité. A la façon dont il se tenait face à elle, comme en position de force. Quelque chose se déroulait, elle le sentait. Dès l'entrée de ce jeune garçon dans la salle, son coeur s'était serré, accélérant son rythme. Sa respiration avait voulu se faire plus silencieuse, comme discrète. Ses yeux ne cillait plus, fixant avec insistance le nouveau venu. Sa mâchoire s'était crispée, ses biceps et ses quadriceps contractés, comme prêt à toute éventuelle attaque.
Elle ne le connaissait pas... Pourquoi le craindre ainsi ? Le craindre, s'en méfier, en avoir peur... Ou vouloir le repousser. Tant d'impression qui s'était mélangée si vite, dans son esprit. Sans en avoir la raison, qui se fit pourtant très vite connaître.
" Une louve incapable de reconnaître un loup, et un danger, voilà qui est intéressant ... et pitoyable. "
Un loup ? Un danger...
Bon sang.
Jamais cela ne lui était arrivé jusqu'alors. Certes, en ces murs, chacune des personnes présente possédait ses propres capacités, sa façon de les manier, avec ou sans expérience, avec ou sans habileté. Se transformer en animal n'est certainement pas commun, et Ally savait qu'elle en avait bavé, pour arriver à son point actuel. Mais... Rencontrer une personne dotée du même champ de compétence... Jamais. Dieu sait combien cela lui aurait été utile. Mais non, elle avait toujours été seule. Et avait avancée ainsi. Jusqu'à présent.
Elle fronça les sourcils, se crispant un peu plus. Bien qu'il lui sembla que le jeune Padawan face à elle était lui aussi capable de se métamorphoser, cette nouvelle ne l'enchantait guère. Au contraire : elle ne se sentait pas en sécurité. Après tout, savait-il se contrôler ? Et puis d'abord, comment était-il au courant ? L'avait-il appris en ces murs, ou... L'avait-il senti ? L'obscurité de la pièce l'empêchait d'en voir plus. Cette impression d'insécurité, de malaise... Alors c'était ça, qui le mettait sur la piste ?
Son regard ne quittait pas celui du jeune homme. Ne pas le quitter d'une seconde. Ne pas lui tourner le dos... Non. L'assomer ? Ho, ce serait clean, clair, net et précis. Et surtout très pratique. Sûrement plus difficile à faire, par contre.
" Je suppose que ça veut dire non... "
Une petite note d'humour ? Bah qui sait après tout, si cela pouvait détendre l'ambiance.
" Tu es bien prétentieux, pour prétendre être un danger. Gaffe, ça pourrait te jouer de très sales tours... "
Un très faible sourire. Ironique. Tout en gardant un air neutre, un ton posé et sûr. Au vue de la bataille de ses pensées quant à la nature des capacités du jeune garçon devant elle, cela relevait du miracle. Cependant, juger comme il venait de le faire n'était pas un point qu'elle appréciait.
Une écoute. Une respiration qui n'était pas la sienne, qui trahissait un état de stress. Mais cela pouvait à la fois être fort intéressant par la suite. Après tout oui, de quoi était-il capable, ce jeune homme ? Ally finit par faire quelques pas en avant, diminuant la distance qui séparait nos deux individus, doucement. Elle continua d'une voix posée, une pointe provocatrice.
" Dis-moi. Quelque chose ne va pas ? "
La salle était vide de tout autre adversaire. L'éclairage était faible, le silence dominateur. Du moins depuis l'entrée de l'individu dans la pièce. Il y avait au final peu de matériel, quand les employés ne venaient pas participer aux entraînements avec un but précis.
« Je suppose que ça veut dire non... Tu es bien prétentieux, pour prétendre être un danger. Gaffe, ça pourrait te jouer de très sales tours...»
Un rire qui ressemblait plus à un grognement s'échappa de ma gorge. Basse menaçante, bribe de joie désarticulée, qui secoua mes épaules. Le loup se léchait les babines d'avance. Était-il possible d'être aussi dépourvu d'instinct de survie ? Prétentieux ? Oh oui, j'étais prétentieux, parce que je savais très bien à quel point je dépassais son pouvoir. Elle n'était qu'une copie quand moi j'étais authentique, un loup à la sauvagerie authentique et bien réelle. Le loup était là, et il était pressé de sortir du bois.
« Dis-moi. Quelque chose ne va pas ? »
Elle n'était plus qu'à quelques mètres maintenant, et si près des crocs du loup.. trop, évidement. Et elle, provoquait, elle nous provoquait tous les deux. Mes poings se crispèrent. Voulait-elle vraiment voir ? Je redressais la tête pour la regarder bien en face. Oseras-tu tenir tête au loup Noir ? C'est ce que nous allons voir, un mince sourire étira doucement mes lèvres pleines, mes lèvres se retroussèrent sur mes dents; observe bien les nuages qui se rapproche, l'ombre qui va t'engloutir tout entière. Mes lèvres, ses babines, mes dents, ses crocs, les miens ? Je ne sais pas, nous ne sommes qu'un, après tout. Et mon nez s'allonge, s'étire, et change, mes mâchoires s'affinent et ses crocs, nos crocs, poussent. Dieu que c'est puissant. Tout mon squelette change je le sans, et mes os prennent une autre forme, la sienne, sa forme. Mon corps devient le sien, et une fourrure noire et lustrée m'enveloppe tout entier. Cette douleur, cette brulure, quel délice, étrangement, je me sens vivre; puisque toute cette puissance est à moi. Et me voilà Loup à présent; un loup immensément grand à la musculature puissante et bien dessinée.
La transformation s'est achevée, je ne l'ai pas quittée des yeux une seconde, je me laisse tomber à quatre pattes et m'éloigne silencieusement, l'ombre est de sortie. Rapide, puissant, mauvais. Le loup est sorti du bois. Un grognement monte de sa poitrine, le notre comme pour inviter la louve à prendre sa forme lupine.
Seras-tu capable de nous égaler, toi la copie inconforme aux instincts imprécis, sauras-tu nous impressionner ?
Le loup en doute, il ricane intérieurement, et fait jouer ses muscles sous la fourrure.Il tourne, tourne en rond comme un chasseur examinerait sa proie, et il attend, l'oreille aux aguets, tous les sens en éveil. Il patiente tandis que son œil brillant de méchanceté glisse sur elle, sur sa peau humaine et ridiculement fragile. Le loup à faim, ses crocs le démange, et Sandro .. Sandro a disparut dans les brumes de son inconscience. Le loup le sait, et c'est précisément l'effet recherché, tromper l'autre et le perdre, l'endormir jusqu'à le noyer complétement. C'est si facile pour le Loup de tout mettre en œuvre pour qu'au dernier moment, Sandro soit incapable d'emprisonner le loup, de l'empêcher de tuer. La louve est à la merci du loup.
Savoir de quoi était capable ce jeune homme. Ally ne l'avait jamais vu en ces murs. S'il ne la connaissait pas non plus, comment pouvait-il la juger ainsi ? Quant à surpasser son pouvoir... C'était encore un jugement qu'elle ne pouvait elle-même pas porter non plus. Il était si jeune. La sorte de grognement enjoué sortant de la bouche de cet inconnu marqua l'assurance de l'adolescent. Ally le dévisagea, demeurant silencieuse. Il semblait si sûr de lui. Se fier aux apparences... C'était quelque chose qu'elle ne faisait plus.
Chercher à savoir celui qu'il était. Elle ne l'avait encore jamais rencontré. Elle eut le résultat bien plus vite qu'elle ne le souhaita. Bientôt, le regard du jeune homme la fixa, pour changer, dans l'obscurité. Ses pupilles... Ce sourire sur ses lèvres. Bientôt, des babines se formèrent. Instinctivement, en l'observant, elle eut le sentiment de se métamorphoser elle-même. Ces crocs qui s'allongent, ce poil noir, luisant dans le faible éclairage de la pièce. Ally ne lâchait pas ce regard d'une miette de seconde... Le lâcher, lui tourner le dos, ce serait le laisser gagner.
Alors, il atterrit à quatre pattes. Dieu qu'il était grand. Voilà que je me retrouvais, dans cette salle d'entraînement, en compagnie d'un loup qui ne donnait pas vraiment l'impression d'être satisfait de me présence. Il s'avança, tournant autour de la jeune femme. Celle-ci ne lui donnerait pas le plaisir de lui laisser un angle mort. Elle ne le quittait pas des yeux, aux aguets, prête à une quelconque offensive.
Se transformer... Ce serait se jeter dans la gueule du loup. Jeu de mots pourri, ma grande.
Se métamorphoser et lui donner tout ce qu'il désirait. Si ce jeune homme se transformait à chaque fois que la demande lui en était faite, ou qu'une provocation lui était lancé en plein visage, jamais il ne survivrait aux griffes de Stark. Ally fronça les sourcils à cette pensée.
" Joli... Et tu n'as même pas oublié la queue. Mais je me demande si tu sais résister à la tentation de te changer, face à la peur ou à la colère... Si tu te contrôles vraiment... "
Des questions qui lui parcouraient l'esprit, son regard ne quittant pourtant toujours pas l'animal. Une pâle copie... Se métamorphoser ne faisait certainement pas d'elle un animal à part entière. Mais jamais, non jamais, elle ne s'était sentie complètement humaine. Combien de fois avait-elle espéré garder sa forme lupine pour ne pas retrouver le monde qui l'entourait, et fuir du mieux possible. Mais ses capacités avaient des limites. Et en attendant, elle hésitait sérieusement à les mettre oeuvre. Après tout, n'était-ce pas tout ce que ce loup attendait pour attaquer ? Ne pas céder sous la pression et garder sa part d'anonymat. Elle aurait dût se fier à cette méfiance naturelle, apparue lors de son arrivée dans la salle. Il n'est jamais bon de mettre ses intuitions de côté.
Rentrant dans le rythme de sa chasse, Ally demeurait du mieux possible face à cette ombre. Ses yeux brillaient, un grognement sourd avait ampli la pièce. Elle n'était pas à son avantage. De plus, elle le savait : son pelage était bien plus clair que le sien. Elle ne se ferait que trop rapidement repérer. D'un ton gris clair, elle n'aurait aucun droit à l'asile dans l'ombre des coins de la salle. Rah, dans de la neige, cela aurait été un jeu d'enfant ! Mais ici... Elle n'était pas en position de force. Se plantant face à son adversaire, droite, elle planta à nouveau ses yeux dans les siens. La tentation était forte, mais elle n'était tout de même pas folle. Et puis... Il était jeune...
" Je ne te donnerai pas ce que tu veux. "
La méfiance et la vigilance ne s'était pour autant pas échappé des muscles de la jeune femme. L'adrénaline rôdait, prête à jouer son rôle. Pour autant, s'affoler ne servirait qu'à peu de chose pour l'instant.
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Sujet: Re: Je me méfie de toi.
Je me méfie de toi.
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