Cos you're just like your mother, well, where is she now? You'll end up like her soon, 6 feet under ground, loser!
▌SURNOM : Jazz ▌GROUPE : Eyes Cosed. ▌AGE : 26 ans. ▌DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 3 Septembre à Vancouver. ▌POUVOIR/SPECIFICITE : Manipulation anatomique. ▌NIVEAU DU POUVOIR : 70/100. ▌ORIGINES : écrire ici vos origines. ▌SITUATION SOCIALE : Célibtaire, suspect en fuite et recherché. ▌METIER : écrire ici votre métier si vous êtes un membre du personnel. ▌ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel.
Caractère
Ici, décris-nous ton caractère. Nous demanderons un minimum de 15 lignes. Mais attention, cette partie est sous forme raccourcie donc les lignes ne se comptent pas ici. BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA
Ta chienne de vie
Accroupi dans un coin du salon, les mains plaquées sur ses oreilles, Jasper Richardson, petit bambin blond comme les blés, serre les dents en pleurant. Comme de nombreux soirs, au bout de cette allée plantée de rosiers impeccables, dans la petite maison proprette, derrière ces rideaux immaculés, un terrible spectacle a lieu sous ses yeux clairs. C'est la même représentation, les mêmes acteurs, le même scénario. Son père rentre du travail énervé, stressé, sans cesse sur le point d'exploser. Parfois, la pression tombe et un homme attentionné et proche de sa famille accorde un peu de temps à son épouse fidèle et à son fils adoré. Mais trop souvent, il explose. Les cris fusent, le mépris s'exprime sans retenue, la rage et la colère tombe avec régularité et violence. Jasper assiste alors à la soumission de sa mère sous la silhouette écrasante de son père. Jamais il ne lèvera la main sur lui et Jasper comprendra rapidement que chacune de ses bêtises seront exorcisées sur le corps de sa mère, car son père reste un homme intelligent. Aucun coup ne marque le doux visage de sa femme. Une fois l'orage, la tempête passée, son père abandonne sa femme au sol et il se dirige vers son fils. Accroupi devant l'enfant terrorisé, il essaie de justifier son acte et lui dit avec un sourire qu'il les aime plus que tout au monde. Puis, il lui ébouriffe les cheveux et file se servir un verre de whisky. Jasper attend quelques minutes avant de ramper jusqu'à sa mère. Il prend à chaque fois sa main, la caressant doucement et lui murmure à l'oreille que lorsqu'il sera grand et fort, tout changera. Il ne rêve pas de devenir policier ou cosmonaute ou pompier. Jasper Richardson n'attend qu'une chose, être suffisamment grand pour pouvoir prendre la défense de sa mère.
"Jasper, reprenez-vous bon sang. Vous êtes loin d'être un idiot. Alors pourquoi vous entêtez-vous à jouer les crétins? Le haussement d'épaule n'est pas une réponse, jeune homme!" La proviseur du lycée dans lequel il étudie voue une grande affection à Jasper Richardson. C'est le genre d'élève qu'on ne peut qu'estimer. Malgré des résultats en dents de scie et une inattention constante, l'adolescent n'hésite pas à s'engager dans milles et une causes. "Tu ne veux pas aller à l'université et devenir un excellent médecin comme ton père? - Nan. Je ne veux surtout pas être comme mon père. - Pourtant, c'est un homme si... - J'aimerais retourner en cours s'il vous plaît." Jasper se lève sans en attendre l'autorisation et quitte le bureau de sa proviseur. Tout le monde croit que Monsieur Richardson est l'homme le plus vertueux de la ville. Apprécié et estimé par la communauté qui pourrait s'imaginer ce qu'il se passe derrière la porte de sa maison. La mine sombre et le coeur lourd, Jasper pénètre de nouveau dans la salle de classe et part s'asseoir à sa place, le nez tourné dans la direction de la cour de récréation. Il n'a pas envie d'aller à l'université. Il n'a pas envie de plaire à ce père qui prétend l'aimer plus que tout au monde et vouloir le meilleur pour lui et qui bat sa femme sans aucun état d'âme.
"Seigneur...qui aurait pu imaginer que..." "Pauvre Leelah." "Où est Jasper?" Enterrement de Richardson Paul, le père de Jasper. Lorsque la police et l'ambulance ont débarqué à la maison, il était déjà mort. La mère de Jasper était en état de choc et incapable d'aligner une phrase cohérente. Son visage tuméfié lui évita de subir un interrogatoire serré. Jasper venait de s'enfuir et la dernière chose qu'il vit de la maison familiale fut les voisins massés dans la rue, piétinant les rosiers si chers à sa mère. Il rejoue la soirée encore et encore dans sa tête. ... "Putain, Leelah! c'est quand même pas compliqué ce que je te demande!" Comme toujours, le père de Jasper est dans une colère noire. Peu importe le motif, il ne se calmera que lorsqu'il aura expulsé cette rage de la façon la plus cruelle. L'adolescent baisse la tête sur le livre ouvert de son bureau. Les éclats de voix se rapprochent, des pas résonnent dans les escaliers. Silencieux, il se mord les lèvres. Et puis, il n'y tient plus. Il se lève, ouvre la porte de sa chambre et tombe nez à nez avec son père. Bon sang, il a beau avoir 16 ans, cet homme lui paraît toujours aussi immense. D'un ton sec, ce géant l'apostrophe. "Et bien, Jasper. Qu'est-ce-que tu as? J'ai fait quelque chose qui te déplaît?! - Oui... - Pardon? Tu essaies de dire quelque chose, mon garçon? Mais parles, voyons Exprimes-toi." Jasper prend une profonde inspiration alors que son regard se lève sur le visage de son père. Son corps frémit sous la colère, il est temps qu'il fasse quelque chose, qu'il agisse. Ca ne peut plus durer. Ce cycle infernal de violence doit cesser. Les mâchoires crispées, il serre les poings tandis que son père le fixe, un sourcil arqué et un air goguenard aux lèvres. En bas, l'adolescent entend sa mère sangloter. C'en est trop, il secoue la tête avant d'empoigner les avant-bras de son père. "Tu lui feras plus rien. - Pardon? Tu es...tu es en train de me donner un ordre, c'est ça? Et tu te figures que je vais obéir?" Il éclate d'un rire ironique sans chaleur. - Tu ne lui feras plus rien." Les mains de Jasper commence à lui picoter tandis qu'il ne parvient pas à détacher les yeux de ceux de son géniteur. Une vague puissante prend naissance au creux de son ventre, une vague qui balaie tout sur son passage. Jasper sent ses doigts pénétrer dans la chair de son père qui a un hoquet de surprise et de douleur. Du sang tiède ruisselle le long des poignets de l'adolescent, il a soudain conscience de toute une mécanique dans le corps qui lui fait face. Il distingue le moindre nerf, le plus petit os, il comprend le fonctionnement du coeur, des poumons. Les organes ne sont que des roues à engrenages qu'il peut manipuler s'il le souhaite. Une main invisible transperce la poitrine de son père, des doigts éthérés se referment sur la masse palpitante et serrent...serrent lentement. Un sourire mauvais étire les lèvres de Jasper tandis qu'il sent la mort envahir le corps de son père, ramper le long de ses membres et remonter jusqu'à son crâne. S'il le voulait, il pourrait...oh mais il le veut...il sent éclater l'organe entre ces doigts sans consistance et le corps sans vie du Dr Richardson s'effondre au sol. Sans vie. C'est alors qu'un hurlement retentit derrière lui. "Mon Dieu, Jazz. Mais qu'est-ce-que tu as fait?" Elle lève les mains pour masquer sa bouche. "Ca va aller maintenant Maman. Il ne te fera plus peur." "Mais qu'est-ce-que tu as fait?! Regardes-toi!" Jasper baisse le regard sur ses mains sanglantes et sur les deux trous béants que portent les avant-bras de son père. "Jazz...qu'est-ce-que tu as fait? Ce n'est pas ce que je voulais...pas comme ça. Qu'est-ce-que je vais dire? Qu'est-ce-qu'on va dire? Jazz...reviens. Reviens!"
Fugitif...après cette nuit, Jasper est devenu un fugitif. Comment expliquer à des policiers qu'il vous a suffit d'en avoir envie pour faire imploser un coeur? Comment expliquer aux autorités qu'à l'instant où ses doigts ont pénétré les chairs de son père, le fonctionnement du corps de ce dernier n'eut plus aucun secret pour lui? Comment justifier ce sentiment de puissance grisant qui l'avait alors envahi? Jazz quitta sa ville natale, pour aller Dieu sait où. Se reconstruire était impossible. il charriait bien trop de démons derrière lui. La culpabilité, les images violentes de son enfance, les coups sur le corps de sa mère, la comédie que la petite famille devait jouer devant leurs amis. La mort atroce de son père et l'abandon forcé de sa mère achevèrent d'émietter lentement mais sûrement un mental déjà fragilisé. Sous le masque de l'indifférence, Jazz cachait un enfant qui avait grandi trop vite, un gamin un peu paumé, torturé par des spectres qu'il ne pouvait chasser et qu'il ne savait pas gérer. Il alla de mal en pis, creusant toujours plus profondément, squattant avant d'autres paumés. Lorsqu'on lui donna des antidépresseurs, Jasper était loin de s'imaginer le bienfait qu'ils allaient lui octroyer. La sensation d'oubli, la douce sérénité chimique. Il en a toujours besoin aujourd'hui. Et c'est rempli de honte, de dégoût envers lui-même que le soir, lorsque personne ne peut le remarquer et que les ombres du passé reviennent le hanter qu'il s'adonne à un plaisir solitaire qui le tue à petit feu. Antidépresseurs...la seule chose qui lui permet de passer des nuits relativement calmes et sans cauchemar.
"Bonsoir, Jazz." Assis sur un banc dans un parc, Jasper lève un regard aussi vieux que le monde sur la silhouette qui se tient face à lui. Une jeune femme inconnue, un sourire suspendu aux lèvres qui lui plisse les paupières, le regarde avec bienveillance. "Vous êtes Jasper Richardson, n'est-ce-pas? - Ca dépend pour qui. Ca dépend pour quoi." L'inconnue s'assoit sans crainte à côté de lui et pose la main sur sa cuisse. Il se recule aussitôt comme si elle l'avait brûlé. "Je me présente, Mrs Parker. Je suis médecin à l'Institut Stark. Je vous propose de reprendre votre vie en main. Nous savons déjà tout de vous, votre passé, la raison de votre présence dans ce parc, votre fuite. Nous ne jugeons pas, nous souhaitons simplement vous venir en aide. Nous pouvons vous libérer, nous pouvons annihiler ce qui vous ronge. Nous vous aiderons à contrôler votre...don. - Un don? Vous dites que c'est un don? Avez-vous seulement conscience de ce que je peux faire, de ce que j'ai fait. - Oh oui. Sans contrôle, vous êtes dangereux. Et je suis persuadée que vous ne voulez blesser personne, je me trompe? Hummm?" Jasper regardait cette inconnue d'un air interdit. Comment pouvait-elle proférer de telles choses en restant souriante, impassible? Elle se mit à fouiller dans son sac avant de lui tendre une carte. Un vulgaire rectangle de carton blanc avec un numéro de cellulaire. "Rappelez-moi quand votre décision sera prise. Je suis sûre qu'on se reverra bientôt, Jazz." Il tiendra deux semaines. Pendant deux semaines, Jasper repensa à cette jeune femme et à sa proposition. Il était un monstre, il se pouvait pas rester au milieu d'autres personnes. Même s'il se mettait à l'écart, même s'il évitait tout contact comme la peste, fatalement, on venait à lui. Jasper n'avait aucune envie de voir son cauchemar recommencer. Il avait tué son père, d'une façon affreuse, et il était capable de réitérer l'exploit. C'est guère convaincu qu'il glissa des pièces de monnaie dans la cabine téléphonique et composa le numéro de cette Mrs Parker. L'Institut Stark? Ce ne pouvait pas être pire que son quotidien.
"Manipulation anatomique...vous êtes le premier à venir avec nous avec ce genre de talent. - C'est pas un talent. C'est une malédiction." Face au médecin, ou à ce qui ressemble à l'un des médecins de l'institut, Jasper est nerveux. Il presse ses mains l'une contre l'autre, les coinçant entre ses genoux qu'il ne peut empêcher de trembler. Il pensait trouver de l'espoir ici. Quelle utopie.L'endroit pue le malheur qui semble suinter des murs. "Nous allons procéder à un petit test basique, Mr Richardson. Très basique." D'un claquement de doigt, un infirmier amène une autre pensionnaire. Cette dernière se débat comme un diable en hurlant. Le regard cristallin de Jasper se pose avec effroi sur l'aide-soignant qui attrape le bras de la jeun femme pour le tordre dans son dos. Il tire, tire. Bouche bée, Jazz craint de comprendre ce qu'il se passe, il esquisse un geste pour se lever mais un craquement immonde résonne dans le cabinet. La jeune femme hurle alors que son bras forme un angle dont la simple vue soulève le coeur de Jasper. "Vous êtes tarés?! - Répares-la. - Pardon? - Répares-la." Les hurlements de douleur lui vrillent les tympans. Jasper pose les paumes de ses mains sur ses yeux mais la voix du praticien répète son injonction, insensible à la souffrance de la jeune femme. Répares-la, répares-la, répares-la, répares-la, répares-la, répares-la. " Très bien! je vais le faire! je vais le faire..." Tremblant de rage, Jasper repousse la chaise sur laquelle il était assis, se lève et s'agenouille auprès de l'inconnue. Elle lui adresse un regard suppliant, secouant la tête, essayant de se soustraire à tout contact. Il n'a aucune idée de la façon de procéder. Jasper lui prend doucement sa main valide et plonge ses yeux clairs dans les siens. Il inspire, expire, inspire, expire. Un grondement lointain bourdonne à ses oreilles et enfin, il voit. La peau de la jeune femme lui parle, son corps lui révèle les multiples blessures passées et présentes. Il connaît la moindre de ses cicatrices, la plus petite fracture, la plus infime fêlure. Le picotement de ses doigts se transmet à cette chair inconnue, les mains invisibles écartent les nerfs évitant toute souffrance inutile supplémentaire. Minutieusement, Jasper imprime sa volonté à l'os rompu. Les éclats se ressoudent, les muscles déchirés se reforment, les tendons retrouvent leur élasticité, les nerfs rejoignent leur réseau. Ca pulse et ça remue sous la peau de la pensionnaire mais au bout de longues minutes, son bras est indemne. Sans ménagement, l'infirmier l'arrache à la poigne de Jasper. Derrière son épaule, il sent le regard du médecin posé sur sa nuque et comme un ronronnement satisfait ces quelques mots lui parviennent. "Magnifique."
Faites tomber les masques
ϟ Prénom :écrire ici.ϟ Pseudo :écrire ici.ϟ Âge :écrire ici.ϟ Région/Pays :écrire ici.ϟ Présence sur le forum /7j :écrire ici.ϟ Que pensez-vous du forum ?écrire ici.ϟ Où avez-vous connu le forum ?écrire ici.ϟ Célébrité sur l'avatar :écrire ici.ϟ Code du règlement :écrire ici.ϟ Un petit plus pour la fin ?écrire ici.
Ça y est, les deux semaines sont écoulées. :/ Je déplace ta fiche dans les fiches en danger ! Il te reste une semaine pour venir la récupérer, avant qu'elle ne soit définitivement archivées & ton compte supprimé. N'hésite pas à demander un délais. ♥
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Jasper Richardson UC
Jasper Richardson UC
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum